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 "Madame, il y a le feu à la baraque !"

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Cathecrit
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Cathecrit


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MessageSujet: "Madame, il y a le feu à la baraque !"   "Madame, il y a le feu à la baraque !" Icon_minitimeJeu 27 Déc - 7:16


A vous de me dire si vous trouvez un quelconque plaisir ou intérêt à lire cela et même à attendre la suite.... :

"MADAME, IL Y A LE FEU A LA BARAQUE !"


quelques mots, pour donner envie de lire...


J'ai toujours aimé rire. Depuis bien avant le collège, j'aime rire. Je ne sais plus depuis quand... j'aime l'humour bien sûr, quelque soit sa couleur, du noir au blanc et puis surtout, faire rire est pour moi comme une seconde respiration. Un plaisir intense et irraisonné dont j'use et abuse dès que je peux !
]J'ai toujours aimé écrire. Enfin depuis le collège. Depuis cette époque, j'écris des poèmes, des poésies et j'ai souvent noircis un journal intime où jeter mes émotions, bonnes ou mauvaises. Et puis écrire, ça fait partie de mon travail ; donc je l'utilise tout le temps, plutôt avec bonheur paraît-il !J'ai toujours aimé tendre la main, aider mon prochain, en l'écoutant, en commentant et en échangeant avec lui. J'ai souvent beaucoup voulu aider malgré la volonté de ceux que je croisais d'ailleurs... Il paraît qu'aider, c'est un peu dominer et ma volonté profonde est d'aider mon prochain, mais pas à tout prix, pas surtout contre la volonté des autres. J'ai appris ça depuis peu.
Et puis j'ai rencontré, au détour de ma vie, de sacrés pépins et de vrais drames, parfois dans une succession effrayante qui, si elle m'a fait croire à la loi des séries, m'a néanmoins fait réagir et m'a jusqu'ici, toujours sauvée.
Rire, écrire, aider en utilisant mon vécu personnel. Ce sont les 4 vecteurs qui m'ont amenée à écrire ce livre. J'ai fais un pas vers ceux qui, rencontrant comme moi des difficultés qui les déconcertent, les abattent ou les font douter, consciemment ou pas. A eux, à vous de faire l'autre pas. Ou pas. Ce sera votre pas, votre choix...

Ce texte serait inscrit au dos du livre... Puis,



Introduction


Sans vouloir me jeter des fleurs, je suis quelqu'un de bien. Je veux dire quelqu'un qui aime apporter le bien, quelqu'un qui a une morale, une ligne de conduite quoi ! Bon je ne dis pas que je ne fais toujours que du bien, mais enfin j'essaie de tendre vers cela.
J'ai la chance d'avoir vécu pas mal de belles choses et cela m'a sans doute aidé à supporter les aléas (le mot est faible) de ma vie aux multiples méandres. Et puis j'ai la chance d'avoir aussi le caractère à relativiser assez vite, à chercher le positif dans une situation qui ne l'est pas, ou alors à en rire, à en faire de l'humour. Et à voir surtout que de bonnes choses surviennent souvent après les mauvaises, pour peu que je sache les voir et en prendre conscience.
Et puis, il faut accorder une place spéciale au fait, le plus important, de comprendre le pourquoi des mauvais événements qui nous arrivent au cours de notre vie. Comprendre pourquoi il fallait que ça nous arrive et surtout comment transformer cela en positif.
Réfléchir à mieux se connaître, mieux se comprendre (nous-même et nos proches) : ça pourrait être le programme de toute une vie, non ?
Dernièrement, on m'a dit que j'avais une plume rigolote et alors je me suis dit : Oui, pourquoi je n'essaierais pas d'écrire mon histoire à ma façon, avec l'habillage humoristique dont j'affuble la plupart de mes dires, de mes écrits ?
Bien sûr, il y a la peur de la fameuse « page blanche » et pour avoir du mal à commencer un dessin, une peinture, je sais combien ça peut bloquer. Moi je dis que c'est commencer qui est difficile. Et là, en plus, je ne sais pas trop par où commencer mon histoire... par quel bout la prendre quoi !
A moins que cette histoire ne commence en Essonne où je me suis installée voici 3 ans avec ma petite famille recomposée...






Chapitre 1 : Déménagement


Pour de multiples raisons, nous avons décidé, mon homme et moi de partir vivre ailleurs. D'abord parce qu'il fallait cette nouvelle respiration à notre couple (nous vivions dans la maison que j'avais acheté avec mon premier mari). Ensuite, parce A., mon ami (mon homme, ma moitié, mon ti coeur, c'est le même : c'est A. !) mettait souvent plus d'une heure et demie pour aller de la maison à son atelier et que ça lui était si pénible que certains soirs, il rentrait dormir chez sa mère qui demeure plus près de son travail (et puis pas que pour ça, mais c'est une autre longue histoire...). Enfin, je travaillais dans des secteurs ZEP (Zone d'éducation Prioritaire) depuis des années et avec des enfants en difficulté depuis 4 ans et j'estimais ne pas pouvoir pleinement exercer mon métier, parce qu'il fallait la plupart du temps, répondre aux urgences. De plus, nous souhaitions vivre dans un département plus aéré, plus calme. Et plus près de la campagne.


Donc, après en avoir parlé à mes enfants N., 14 ans et Q., 10 ans (qui n'étaient pas chauds au début, je l'avoue, mais ils s'y sont faits, petit à petit...), l'automne 2003 puis l'hiver et le printemps 2004 passeront, avec, chaque week-end, le même programme : rouler plus ou moins vite d'un département à l'autre, du nord-est au sud pour visiter une, 2 voire 3 maisons.


Dès le début du mois de janvier, nous tombons littéralement amoureux d'une maison qui nous paraît juste fabuleuse (en fait, la maison de nos rêves à tous les deux), aperçue à la vitrine d'une agence qui nous emmène la voir... de la rue ! Parce que les propriétaires sont en vacances pour trois mois et n'ont laissé leurs clefs à aucune agence... ça n'arrive qu'à nous un truc pareil ! Plusieurs agences nous disent même qu'ils l'ont en vente depuis 4 ans mais qu'ils ne la font plus visiter parce que les propriétaires veulent un type précis d'acheteur, et qu'en plus, le plancher de 2 chambres n'est pas terrible (même que des visiteurs ont refusé d'acheter à cause de ça)... Et nous, pendant des semaines (de la mi-janvier au 19 mars en fait), nous allons chaque semaine aller visiter d'autres maisons et revenons chaque fois « baver » devant la maison désespérément vide de nos rêves. Et chaque fois s'imposera à chacun de nous en son fort intérieur la même idée (« c'est celle-là et aucune autre »).


Enfin, les propriétaires ayant réintégrés leur résidence principale, une visite est prévue pour un vendredi soir. Nous piaffons tout simplement d'impatience ! Et ne regrettons pas le déplacement car le coup de coeur pour l'extérieur se confirme à l'intérieur. Certes, il faut aimer le rustique et les boiseries, mais c'est justement notre cas. Et puis la maison est saine (ça nous changera de la mienne), elle est loin de la rue, donc calme, le jardin est à la taille idéale, moitié devant, moitié derrière, paysagé avec un potager au fond... Et il y a assez de chambres pour recevoir nos parents en plus des trois chambres occupées par mon homme et moi d'une part et mes 2 enfants de l'autre.


La signature de la promesse de vente vient couronner nos efforts, mais nous ne sommes pas au bout de nos surprises et il nous faudra suer carrément « sang et eaux » avant d'aller signer chez le notaire... J'adresse là un merci particulier à notre banque et leur assureur qui ont fait très fort pour nous mettre des bâtons dans les roues... Sans oublier l'agence immobilière.


Citons en pagaille l'avenant à la promesse de vente (suite à une erreur de la part de l'agence : noter comme apport personnel en monnaie sonnante et trébuchante la valeur de ma maison qui n'est pas encore vendue, alors que j'ai demandé un crédit-relais !) que j'ai dû taper moi-même à force de voir celles de l'agence truffées d'erreurs, l'offre de prêt de la banque où l'on m'accordait généreusement pas moins de 72 ans d'ancienneté (oui il faut croire que les emmerdements, ça conserve rudement bien!!). Et cette fameuse offre qui au lieu des 45 jours a mis 4 mois à nous être accordée à cause du fait que je suis diabétique. Eh oui, les assureurs n'assurent que s'ils sont sûrs qu'il n'y a absolument aucun risque ; s'il y a le moindre risque, ils font en sorte que vous leur rapportiez encore plus ; pour moi, ce fut la prime d'assurance doublée chaque mois et, pire encore (vous verrez plus tard...), l'exclusion totale de l' I.T.T. (Incapacité Temporaire de Travail). Et, tout à l'idée de voir les vendeurs casser la vente (puisque la date de vente était dépassée) alors que j'avais signé pour vendre ma maison au 15 septembre, j'ai accepté les conditions de l'assurance du crédit qui étaient pourtant hors la loi puisqu'ils auraient dû mettre une exclusion d'ITT avec un numéro concernant le diabète.


Nous avions initialement prévu de déménager le 16 juillet 2004 mais cela s'est finalement déroulé le 27 août, tout juste 3 jours avant la rentrée des classes...


Ce fut une rentrée sur les chapeaux de roues et plus d'une fois, dans les premiers jours, j'ai désespéré retrouver d'indispensables cartons contenant soit les affaires scolaires de mes enfants, soit les draps pour dormir ou encore un minimum de vaisselle pour ne pas en arriver à se nourrir à la cro-magnon !


Et moi qui comme la plupart des femmes ne suis pas douée pour le sens de l'orientation (surtout en ville), j'ai connu quelques moments de panique le matin en accompagnant mon fils au collège, puis en tenant de rallier l'école où j'allais travailler... Le soir, je reprenais en sens inverse ma route à tatons. Pareil pour aller à la poste, à la banque, ou chez tout un tas de petits commerçants genre cordonnier, bijoutier, couturier, puisque notre nouvelle commune est toute petite et que la rue commerçante se résume à un rond-point pourvu de 7 ou 8 commerce très basics !


Le point positif c'est qu'il est beaucoup plus facile de circuler dans cette commune (et celles environnantes) que là où nous habitions auparavant. Au début, je suis même toujours surprise des gestes de politesse des automobilistes, moi qui suis plutôt habituée à me faire forcer le passage accompagné des gestes obscènes ayant cours dans le département... Je trouve vraiment une différence de tissu urbain. De plus c'est une commune où l'on trouve très peu d'immeubles et il est interdit de construire plus de 3 ou 4 étages... Il y a encore beaucoup de petits pavillons que les parisiens se faisaient construire dans les années 50 pour aller « passer le week end à la campagne ». Et puis l'on trouve beaucoup de pavillons plus récents dont certains sont de vraies merveilles. Je serai ainsi les premiers mois toujours contente d'écumer les rues de ma ville, avec, flottant vaguement dans mon esprit, l'idée que je visite la région, comme quand je découvre un coin de vacances... Et j'ai encore parfois ce sentiment lorsque je me lance dans un coin inconnu.


Mon ami A. a eu la bonne idée d'acquérir un GPS et j'avoue que c'est vraiment extra pour aller à une adresse inconnue et plus pratique que le plan de banlieue à consulter vite-fait pendant le feu rouge alors qu'il nous faut déjà au moins 3 minutes pour nous repérer dessus et que juste au moment où l'on retrouve le fameux « vous êtes ici », bien entendu, le feu passe au vert ! D'ailleurs vous avez sûrement remarqué que les feux rouges nous en veulent et ne passent au vert que lorsqu'on les souhaitait rouges pour chercher une paire de lunettes, un bâton de rouge ou à se retrouver sur ce maudit plan de banlieue. Mais il est toujours rouge vif lorsque nous n'avons que notre montre à consulter alors que l'heure de la sortie des classes est déjà passée et que, du coup, on arrivera trop tard à la banque et qu'on se paierai la queue à la poste ... Bref, les feux rouges sont les ennemis jurés de la plupart des femmes !


Tout de même, je suis un peu gênée de ne plus avoir près de chez moi ni mes amis, ni mes parents, ni mon ex-belle famille avec qui j'ai gardé de bons contacts. Désormais pour voir les uns et les autres, il faut se farcir minimum 45 minutes de la fameuse A86, quand elle n'est pas bouchée, auquel cas il faut bien souvent multiplier par deux ces 45 minutes. Le tout bien sûr, aller et retour....
On est donc sûr de circuler dans les embouteillages, soit à l'aller, soit au retour. Mais je ne veux pas trop me plaindre, car j'ai souhaité déménager. Mais mes parents, eux n'ont pas du tout souhaité me voir m'éloigner... Je les ai toujours informé de mes projets au fur et à mesure, pour que ce soit mieux accepté mais enfin je m'inquiète quand même à l'avance pour le temps où ils auront plus souvent besoin de moi... "
Cathecrit, décembre 2007

A suivre ???
Oui ? Non ? Avec modifications ? si oui, lesquelles ?

Merci.


Dernière édition par Cathecrit le Ven 11 Juil - 3:20, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: "Madame, il y a le feu à la baraque !"   "Madame, il y a le feu à la baraque !" Icon_minitimeJeu 27 Déc - 22:47

Je trouve cela très personnel, trop peut-être ? C'est en tout cas une belle preuve de confiance de nous raconter ainsi ta vie. J'ai l'impression de lire un journal intime, moi qui suis curieuse, ça me convient !
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MessageSujet: Re: "Madame, il y a le feu à la baraque !"   "Madame, il y a le feu à la baraque !" Icon_minitimeMer 2 Jan - 20:04

Et moi aussi! Very Happy
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MessageSujet: Re: "Madame, il y a le feu à la baraque !"   "Madame, il y a le feu à la baraque !" Icon_minitimeMer 2 Jan - 20:15

Bien, alors, je continue...
je posterai bientôt la suite. Il y a aussi quelques modif à ce que vous avez déjà lu.
Normalement ça deviendra un bouquin qui est censé aider ceux qui sont dans la mouise pour mille et une raison.
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MessageSujet: Re: "Madame, il y a le feu à la baraque !"   "Madame, il y a le feu à la baraque !" Icon_minitime

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