Le début est toujours aussi beau. Pourtant, au fil du texte, j'aurais aimé que des choses soient tues, pour laisser plus de place au vide, à l'incertitude.
Par exemple :
"Elle tripoterait son trousseau de clé, ou
peut-être son ticket de métro, machinalement, (comme le temps d’avant
qui se froisserait là, en cet instant. Elle ne dirait pas autre chose.
A quoi bon)."
La fin me fait frissonner car elle me rappelle Orion, le personnage du magnifique "Enfant Bleu", d'Henri Bauchau, dont j'ai déjà dû parler ici : "On ne sait pas".