Une très grande richesse dans ce texte, presque trop. J'ai d'ailleurs attendu la journée pour le commenter, le temps de digérer un peu ce qui me perturbait dans ta présentation.
Parce que le fond me parait vraiment beau, et que je n'ai rien à redire.
Mais là il y a un problème de rythme.
Alors soit tu adoptes la solution de Margo, qui effectivement est une excellente idée. Mais j'y trouve un rythme "margotien" qui pourrait ne pas te convenir.
Soit tu admets ou conçois qu'il s'agit d'un texte poétique, et tu le traites comme tel, ce qui pourrait donner:
Dans ses guenilles d’arbre céleste, elle resplendit de mer noyée sous le baiser. Les mains ouvrent l’horizon pluriel où le vent s’est frayé un regard émeraude : dévêtue de sable gelé par le silence, la mémoire des eaux troubles revit la vague morte aux pieds d’argent, puis s’endort dans la fosse.
Identité abyssale.
Nippée de branches blessées, elle vibre de joie endeuillée sous l’étreinte, les mains fermées vers le sablier dont le temps écoule son sourire exténué.
Et là, j'y trouve un charme mystérieux vraiment séduisant...