Epicentre

17/02/08







Nous vivrons des sommets, c’est toujours le bon temps,
Temps de vivre et d’aimer, de marcher dans le vent.
Quand ton soleil m’appelle, je quitte mes brouillards,
Portant en moi l’écume et l’éclat des grands phares.

Dans tes vertes montagnes je coule ma vallée,
Mon vertige c’est toi, je vole libérée.
En lent déshabillé je file des dentelles,
Désir de cascade, j’explose en étincelles.

Je mêle mes vagues à tes ondulations,
Danseuse souple au rythme des saisons.
Mon sel se fait doux à ta lévre altérée,
Je roule entre tes bras, prairie fertilisée.

Nos pluriels fondus écrivent un singulier
Sur les arches du pont, au miroir délié
Des eaux libres. Et nos corps ardents,
Allument les passions au creux des versants.

Lorsque tu t’en viendras au cours de ton voyage,
Longer les rocs mouillés de mes lointains rivages,
Je serais ton escale, ma frégate des hauts monts,
Et t’ouvrirais les bras aux portes d’Avallon.

Voilà un beau poème comme j'aime te voir en poster.
De plus ce pourrait être un peu ton poème de présentation, ta devise, ton crédo !

Je n'ai qu'un regret : que tu n'aies pas tenu les alexandrins dans les strophes 3, 4 & 5 comme dans les deux premières strophes (quoique même "désir de cascade" se compte en 5).

Moi aussi, je le trouve magnifique, et qu'est-ce que j'aurais aimé l'écrire. Il reprend tous les thèmes qui me sont chers : l'océan, l'amour, la sensualité d'un homme qu'on espère, la nature...
Sinon, "lèvre altérée" je crois (t'as un souci avec les accents, ils voguent dans tous les sens ?)
C 'est vrai que cela pourrait être ton poème fétiche.

"En lent déshabillé je file des dentelles..."

Oulala!!

C'est beau comme la Bretagne.

Merci à vous, oui, j'ai un problème avec les accents... Et aussi avec les pieds, j'ai beau compter, ça boîte toujours quelque part...
"Mon credo, mon fétiche" oui c'est un peu ce qu'est le destinataire, et une source d'inspiration aussi inépuisable que la mer, la nature, l'amour et la sensualité. Mais il faut aussi se renouveler.