Il n’y a pas de choix quand on est dans l’urgence,
De savoir comment vivre un autre demain.
Quitter tout ce qu’on a, même si c’est bien peu,
Traverser le désert en portant ses enfants.
Et ceux qui croient choisir, bien souvent font erreur,
En arrachant aux ailes de la liberté,
Quelques plumes nommées: Avoir, Sécurité.
En encerclant la vie de béton barbelé.
Les bombes vous effraient? Vous mêmes les posez,
Entre les mains de ceux à qui tout est renié.
Vous, ignorants, qui demandez toujours: encore
Protection, avantages, à l’abri des douleurs.
Vous vendez contre d’indécents priviléges,
A l’encan de l’avidité , droit de vivre,
Pour quelques millions de malheureux oubliés,
A vos portes gardées, blindées d’indifférence.
Je refuse de voir mon fils aller mourir,
Pour défendre votre monde clos, stock options.
Je vous refuse l’arrogance de brader,
Au nom de votre égoïsme, ma liberté!
Posté il y peu sur OR. je le ressors, à cause du débat sur le terrorisme. Style "c'est qui qu'a commencé"...