11/04/09ET LE PORT ATTENDRA
C’est en grand secret
Que nos corps se carènent
S’apprenant l’un l’autre.
Que nous hissons les mâts
De nos mains enlacées
Pour notre infini voyage.
Nous tissons nos voiles
De doigts frémissants
Glissant sur la peau.
De souffle de lèvre
Aux crêtes des vagues
Désir de grand largue.
Au même amarrage
Nos figures de proues
Se tendent les bras.
Sur la mer brasillante
Le sillage nous appelle
A tracer vent dedans.
Les métacentres sont fondus
Il n’est plus qu’un seul clipper
Appareillant pour le cosmos.
Brasiller : la mer « brasille » lorsqu’elle est frappée obliquement par les rayons du soleil peu élevé sur l’horizon, et que ses petites lames courtes scintillent, et forment ainsi une traînée de lumière éblouissante sur l’horizon.
Métacentre : Point dont la position décide de la stabilité du vaisseau. Il doit être au dessus du centre de gravité…
Le métacentre est placé à l’intersection de deux lignes, l’une est la résultante de la poussée latérale quand le vaisseau est incliné ; l’autre est une verticale passant par le centre de gravité du vaisseau.
La recherche du métacentre est le point le plus important de la science de l’ingénieur des constructions navales.
En gros si le métacentre est pas trouvé juste, le navire tient pas la mer ( c'est comme ça qu'on peut traduire)
Pour les définitions :
Vocabulaire de la marine à voiles ; Edition JP Glisserot.
Je vous prends pas pour des ignares, mais comme c'est un vocabulaire trés spécifique à la marine, (et que j'ai le bouquin) je précise! lol!