Je t’aime à l’oreille du papillon
dont le soleil déploie ses ailes enneigées,
Au murmure de l’ombre soprano
Et à la chevelure tressée de lune.
Viens au creux de mon cœur
Condamné à ce trépas onirique,
Pour t’avoir contemplé juste…
Au dessus des larmes imaginaires.
Je te déteste à la veine du mot,
Essoufflé d’avoir essayé,
De t’appeler sur la pierre muette.
Et toi dans chaque note vivante
D’une goutte estivale amazone,
Je suis le galop de ton attelage,
Qui laisse encore parmi le vent,
Un cri si doux sur mon visage.