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Dès le titre, on pourrait se dire que l'idée de départ est un peu éculée : l'image d'une cage, dorée ou de verre.

Mais j'y vois une métaphore particulièrement réussie sur l'écran, l'ordinateur et donc internet.

D'ailleurs ensuite à propos des mots (2e moitié) on sent tout de suite l'expérience de l'expression sur des forums internet.

Du début à la fin le pari est réussi, tout en gardant suffisamment sous-jacent l'effet métaphorique, qu'en survolant ton texte j'aurais pu louper.
Je dis bravo.

(à moins que je me gourre entièrement?)

Oui et non
L'ordinateur n'est qu'un aspect du thème général de ce texte, dont le coeur exact est (et tu n'en seras pas surpris), la désespérance et plus encore, parce que malgré tous les moyens d'expression dont nous disposons, nous demeurons prisonniers de la prison faite d'incompréhenion, de pas d'écoute, de refus d'acter les beaux mots, ceux qui disent la générosité, la main dans la main, la fusion, la longueur d'ondes itou, enfin.... cette solitude insupportable...

L'ordinateur n'est qu'un aspect du langage.
Il y a tout le reste, autour.

C'est terrifiant. Enfin oui, tu sais bien. Terrifiant.

Parfois, je me dis que je ne peux plus subir ça. Je n'accepte pas ces murs de vide.

Un jour, au bout de mes possibilités, résistance usée, j'ose pas y penser.

Ro, il faut qu'on se revoit.

Merci, filo. Je le pense très fort, je n'ai pas osé le dire. Mais j'en ai besoin. Oui.

Merci. Merci plus que tu ne le penses.

Il se dégage de ce texte une simplicité et une profondeur confondante, comme si ce cri avait longuement mûri avant de sortir, dans sa sincérité et son achèvement mêlés.
Bouleversant, tragique même.
Et on est là pour recueillir ces mots comme des pierres précieuses qui tombent de ton coeur. Bref, on est là tout court.

Pourquoi le monde est-il si barbare...?
Merci, Constance.

Un talent certain pour dire l'indiscible.
Une souffrance "trop" grande mais que je comprends...
Mais la cage de verre, elle aussi n'est qu'une illusion, n'est-ce pas, Romane?
Et puis, bien que "le monde" cet amalgame de souffrances, de plaisirs et de non-dits soit le plus souvent "barbare", LA VIE EST BELLE! A répéter comme un mantra.
Et quand on ouvre sa cage d'illusions, on y rencontre alors des gens formidables!


Foi de Margo!

margo a écrit:

Mais la cage de verre, elle aussi n'est qu'une illusion, n'est-ce pas, Romane?

Bien sûr que non. Bien qu'invisible au regard du premier degré, elle est plus vivace que n'importe quoi. Elle est ce qui fait qu'on peut se baigner tant qu'on veut dans l'Autre, il n'en demeure pas moins qu'on est désespérément enfermé dans notre propre solitude. Je pense que l'instant où la mort nous prend en est l'ultime preuve.

On peut toujours l'oublier durant quelques instants, quand le regard se perd dans le ciel, dans l'océan, dans une fleur...

"On meurt seul. On vit seul. On rêve à une vie partagée. Le rêve est bon à cela. Lui seul."

Monique Bosco, extrait de Charles Lévy



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C'est très beau. Mais jamais une phrase ne peut résumer l'humain, bien trop complexe, autant que la vie. Mais c'est très beau.

Cage, enveloppe ou bulle, le verre ou la transparence font que tu vois. Pour l'autiste, elle paraît opaque.
J'ai vibré à ce texte, mon verre n'est que baudruche, il permet parfois des échanges d'air. Cette enveloppe est ce que chacun veut qu'elle soit. J'ai appris que je n'avais pas à attendre de l'autre qu'il l'ouvre, cela m'appartient. Non?
J'ai aimé comment tu dis ta vérité. Geho.

re com: j'ai oublié quelque chose qui m'importe.
Là dans ma cage, je me suis trouvé moins seul!

Tu t'es senti moins seul parce que nous sommes venus à la rencontre l'un de l'autre, par le biais de quelques mots posés là et d'un regard à leur rencontre.

S'ouvrir à l'Autre serait vain, si l'Autre ne s'ouvrait pas à nous.

Merci, pour cette belle rencontre.