En Avallon, le fruit n’est point péché,
Shére de vie craquant sous la dent,
Douce amère, gorgée de suc,
Il est sublime, il est sacré.
En l’île, sommes toutes des Eves,
Femmes soleil riant nues,
Aux hommes lune, nos délices,
Croquant chair et cueillant fleurs.
Hippoméne pour conquérir,
L’ardente et fougueuse Atalante,
Lança pommes d’or sur sa course,,
Gagnant le droit de la baiser.
Les Héspérides en leur jardin,
Gardaient sous le feu du dragon,
Le don de Gaïa à Héra,
Trésor orange, gloire du couchant.
Celle qu’Eris, en grande ire,
De n’avoir point été conviée,
Aux noces des parents d’Achille,
Couronna la belle Aphrodite.
Sous un pommier en mai fleuri,
Merlin distillait sa magie,
En jus précieux et pétillant,
Bolée puisée aux connaissances.
En Avallon, terre d’abondance,
Nul ver ne pervertit le fruit,
Se déclinant du vert au rouge,
Il est offrande, il est parfum.
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Ce texte est le premier d'une série sur tout ce qui pousse.
Si le théme vous inspire, on accueillera volontiers en Avallon les fruits de votre imaginaire botanique. déjà, le Lierre de Geho pourrait s'y attacher.
Pour explications sur le texte, voir Histoire et mythologie: Affaire de pommes.