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Tu viens de passer encore un cap (plusieurs depuis les petits mots), là c'est résolument celui de la maturité.
Le prochain sera celui de la complétude parfaite, lorsque tes talents de photographe te permettront d'illustrer tes textes de tes propres images, et non de celles illustrant René Aubry (quoique ici elles sont géniales).
Car sinon côté écriture, je ne vois pas comment tu peux encore progresser !

Filo, je dois dire que "Les petits mots", je les relis très rarement pour ne pas dire "jamais", alors je ne sais plus, mais je suis tout à fait d'accord avec toi quant aux paliers successifs qu'on franchit.

Par contre, ici, pour faire mieux, j'aurais pu éviter deux fois le mot "poussière" je m'en suis rendue compte après, et je cherche comment changer sans dénaturer l'image que j'ai. Voilouuu

Je ne sais pas si j'éditerai un second livre, mais si oui... bon bref, tu voiskejveudire

Tu pourrais remplacer le premier 'poussière' par 'sable' et le second par 'débris', mais ils sont suffisamment éloignés pour ne pas faire redondance.
Quant à ce que je crois comprendre... ce serait un honneur.

Je garderais peut-être sable, mais pas débris. Plutôt poussière.
Ce n'est pas quelque chose de "négatif" dans ma tête, juste la poussière d'un sol sous le soleil, tu vois ?

On pense à la même chose.

je pense aussi à poudre ou gravier suivant qu'on veut faire léger ou profond.
Ca me donne envie d'écrire en écho, comme souvent...je vais essayer.
Au plaisir, madame de vous retrouver encore aussi inspirée. Le printemps est en avance chez vous.

Moi, j'y ai vu une peinture. Merci.

geho a écrit:

je pense aussi à poudre ou gravier suivant qu'on veut faire léger ou profond.
Ca me donne envie d'écrire en écho, comme souvent...je vais essayer.
Au plaisir, madame de vous retrouver encore aussi inspirée. Le printemps est en avance chez vous.

Oui, oui, un écho ! Qu'est-ce que c'est chouette, de t'inspirer !!


POUDRE !
Voilà, je prends !! c'est exactement ça !! Merci Monsieur, votre passage fut fécond.

Je reprends un peu ce qu'écrit Filo : je ne vois pas bien comment tu pourrais encore progresser... mais tu me surprends à chaque fois.
Certaines de tes photos atteignent en plus un niveau extrêmement intéressant, j'attends moi aussi que tes images donnent encore plus de profondeur à tes textes.
Depuis la découverte émue et passionnée de tes "petits mots", je me laisse à chaque fois émerveiller par la force tellurique de ta poésie.
Romane, rouleau compresseur.

écho...parce que tu le vaux bien...





Les rouges et les ocres signent chaud
le matin,

des couleurs que la terre offre à
peindre la maison neuve des amants,

Je sens ton regard d'enfant émerveillée
posé sur ma nuque

et ses yeux de mère accomplie
dans ta main de caresses

je les vois de profil dans notre ombre
outremer

glissant vers l'horizon grand bleu

où ciel et mer s'unissent,

je vous attendais et encore Shéhérazade

et l'errance a sa fin que n'effeuillera
pas la marguerite ni le compte des nuits,

c'est le temps des asters,

ces coeurs d'automne en or sur lit de
pétales mauves

comme embellies sur deuil lissé
des saisons violences.

Tes noirs sont la lumière de mon
jour,

j'ai envie de chanter.

Donne moi le la et ta main.

Hé bien ! Geho, la muse Romane t'as inspiré. Très beau souffle !

Ps: "dans note ombre" ; c'est pas "dans notre ombre... " ou "dans l'ombre... outremer"

Je n'ai pas vraiment d'autre remarque à formuler que Margo.
L'écho sonne beau.
Juste cela :
"Je sens ton regard"
et "et ses yeux de mère", je trouve le passage du "ton" au "ses" un peu bizarre.
J'aime beaucoup cela :
"et l'errance a sa fin que n'effeuillera
pas la marguerite ni le compte des nuits,"
et puis cela surtout :
"Tes noirs sont la lumière de mon
jour,"