20/03/08
Eau frémissante, les parfums se dissolvent.
Le nuage lèger raconte les orients,
Les rêves transparents de fines porcelaines.
Des mains légères cueillent le vert des feuilles
Dans un décor laqué d’antiques paravents,
Au matin brumeux de lointaines terrasses.
Les délicats pétales de blancs cerisiers,
Se posent sur l’ambre aux arômes volutes.
Fragiles navires aux allures de clipper
Fendant les océans, cherchant toujours plus loin
Les précieuses saveurs portant des désirs
D’infinies voluptés dans le creux d’une tasse.