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Il me faudra revenir sur ce texte.

Les mots ne servent pas que de monnaie d'échange, ne servent pas qu'à exprimer des états d'être...ils ne sont pas que matériau au service de l'intellect...

Pouvoir du silence....Utilité des mots...
Je me suis posé la question longtemps, et ton texte me renvoie à toutes ces questions.

Je crois que le verbe se fait chair (pas seulement dans les textes-dans la vie), je crois que les mots sont créateurs, je crois qu'on ne connais pas leur puissance... et tant pis si je ne suis qu'une " Belle parleuse", comme le disait ma grand-mère quand elle était à bout d'arguments face à ma ténacité.

Oui,il ne faut pas se battre contre les mots, la résistance est en nous.

Je crois qu'ils nous aident à accoucher de nous-même, Garance. Enfin pour moi, ils sont cela en ce moment.

Je me réjouis s'ils ont éveillé ou réveillé quelque chose en toi !

Je ne suis pas fan du titre (qu'elle dit, la constance, parce que ces mots lui clouent bien le bec, quand même)
Il y en aurait, des choses à dire, sur le pouvoir des mots, leur caractère impérieux et exigeant, voire mystique. Et dans le tumulte, leur infinie patience.
Je relève la fin, surtout, malgré tout le reste qui me bouscule, parce qu'elle réussit encore à me surprendre.
Chose étrange, en découvrant ce texte, j'ai entendu, très nettement entendu, Filo en train de le lire. D'ailleurs, je me demande s'il n'aurait pas pu l'écrire, ce texte si fort, car en le lisant, je retrouve cette veine "questionnement philosophique plein de rébellion" aussi bien en lui qu'en toi. Sauf peut-être la fin, que je sens plutôt "toi" que "lui".
Connaissant vos deux écritures, et tu sais ce que j'en pense, je ne sais pas à qui je fais le plus grand compliment en disant cela. Mais il est immense, n'en doute pas, pour l'un comme pour l'autre. Et vice-versa.

Quand même, je me réjouis d'avoir grillé la place de filo, sur ce coup là. Il aurait si bien réussi à le dire, s'il m'avait précédé, que j'en serais restée muette.

C'est drôle, remarque. En le relisant je m'étais dit qu'il passerait bien à la radio, celui-là. Ou au micro. Enfin d'une bouche à une oreille. Comme quoi... les grands esprits se rencontrent !

Pour le titre, je voulais "à la guerre comme à la guerre", mais ça ne sonnait pas comme je voulais. J'suis teigne pour des riens, des fois...

Un texte grave. Gravement existentiel. Je l'imagine "dit" par un troubadour malicieux : Desproges (oui oui, ça va, je sais, il est mort...), ou JP Marielle, ou Jean Rochefort... La voix tragique et le sourcil malicieux, le regard qui pétille. Parce que ce texte est tellement nerveux, fougueux... Il lui faut de la férocité attendrie. Ou de la tendresse féroce.

Curieux dilemme. Dire, ne pas dire. Si on dit, on peut perdre, mais si on ne dit pas on perd forcément. Alors...

Je vous veux entiers
Fiers
Jusque dans la stupidité
L’inconvenance
Le désordre !
Je vous veux dérangeants remuants
En formation continue
Anarchiques s’il le faut qu’importe pourvu !

Si on dit on peut perdre, oui, mais ce qu'on perd se devait de l'être, probablement ?

Puisque c'est comme ça...
voici une lecture :
http://filosphere.free.fr/Musique%20MP3/MotsRomane.mp3

Waaaaaouh ! Ca le fait... j'adore.
Merci monsieur.

Il m'a fait un beau cadeau, not' filo, hein ! Rien que pour le plaisir, je viens l'écouter d'ici aussi, pour voir si ça fait pareil que depuis là-bas.

J'ai pris beaucoup de plaisir à entendre ce texte prendre vie ailleurs que dans mon crâne.
Merci filo

Et tout ça grâce à qui, hummm ?
A Dame Constance itou, qui avec son 6è sens (voir son 7è et son 8è), a clairement entendu la douce voix de notre webguru déclamer avec fougue et subtilité un texte digne de passer sur toutes les ondes de France et de Navarre...

Merci Romane, j'ai pris le temps de le relire calmement, de me laisser porter, transpercer par tes mots. Ce texte est poignant, mordant, peut-être même dérangeant tant il remue les tripes ! Et c'est bien ainsi !

C'est moi qui te remercie, Nighty, d'avoir pris ce temps de lecture et de le traduire aussi bellement.

Et puis pour tous les enCerclés, désolée de ne passer que si sélectivement actuellement et depuis un bon moment ; outre la reprise de saison et la tonne de paperasses et démarches en tous genres, me voilà plongée dans les représentations tous azimuts sous plusieurs formes.
Mais enfin, ce qui me sauve, c'est que le Cercle ne s'envolera pas et que je trouverai tous les textes le jour où j'aurai une échancrure permettant la lecture.

Ben voui, on comprend, les activités ne manquent pas...

A filo pour l'avoir superbement interprété et mis en musique. Merci encore, filo !

http://filosphere.free.fr/Musique%20MP3/MotsRomane.mp3

Magnifique texte que je n'ai fais que lire, vu l'heure.
Je reste moi aussi sans voix. Et je reviens écouter la version Filo dès demain

Prends ton temps, Cath. Un gros bisou au passage.

on le croirait sorti du saxo de ton avatar ce texte-là. Je retrouve ta puissance de lave volcanique avec plaisir. Et de multiples facettes que seules plusieurs lectures peuvent révéler.
Je ferai comme Cath, j'écouterai la musique avec demain. Un plaisir à la fois.

Bonne idée de l'avoir fait remonter un an après, Ro, puisque certains ne l'avaient encore ni lu ni écouté.
D'autres risquent de venir...

d'autres "risquent" ou "auront la chance" de venir ?

Risquent. Tant qu'à faire.

Je n'allais pas rater l'occasion de partager ce cadeau, filo. Tu mets tes tripes, dans ce texte !

Toujours des textes forts Romane et superbement interpréter !
J'y reviendrai au calme, quand je n'aurai plus tous ces petits dans les pieds qui perturbent mon écoute, j'y reviendrai pour en apprécier chaque parcelle.