La bête avait été rejetée
hors de son habitat.
Brisée par le souffle.
A l’arrachée, elle s’agrippe,
dernier bastion désespéré,
aux entrailles sanglantes.
Amaigrie, suant ses eaux sales,
saleté véreuse,
elle pouffe.
Dans sa maison nettoyée,
la Reine demeure,
immobile face aux yeux de marbre.
Elle te prendra dans ses bras,
dans un grand bain de soleil,
un jour, à l’endroit de la peau.
Un jour, tu danseras.