Réparation.

Le Temps
de ses aiguilles,

transperce.

Le temps,
tic tac
l’assise bicéphale,

ploie

l’armature.

Tandis qu’elle
oscille,

les pieds nus
dans le bain de roses.

Elle s’épanche du côté du cœur.

L’heure du repas se précise,
dans le fond des cuisines.

Elle lâche ses fers…

Grand bruit dans la forêt.

J'aime ce que tu écris mais j'ai toujours un problème avec la forme de tes textes. Les points, les virgules et les points de suspension ne sont pas toujours au bons endroits, enfin à mon avis. Et ce n'est que le mien...mais si tu ressentais ta phrase au lieu de la penser en l'écrivant, je pense que tu trouverais leurs places. Mis à part cette petite réflexion, tes mots me parlent.

Ce que tu dis là, me parle aussi...
J'aimerais bien, si ça t'amuse, que tu "re-ponctues" à ta guise!

J'aime bien le "grand bruit dans la forêt"...
Sinon, hé bien, la ponctuation de Margo fait le texte de Margo, à mon avis. Cette ponctuation complétement errante, à contre-sens de la respiration, justement, donne une lecture hachée, à bout de souffle, une sorte d'arrêt brutal des mots avant de rebondir.
Et bizarrement, ce rythme étrange donne un souffle très particulier aux textes. On dirait parfois un oiseau qui picore ! Je ne sais pas si je suis très claire, là, mais la ponctuation chez Margo est si caractéristique que je me demande ce que donnerait un texte avec une ponctuation plus classique. Exercice intéressant, oui.
En plus Margo, je trouve que ce rythme traduit, même inconsciemment, tes soucis respiratoires !

Je viens de le relire et en effet, je crois que tu as vu juste, Constance!
Merci à vous deux.

Tout à fait d'accord avec Constance... Cette poncutation fait le rythme du poème, et ce rythme fait son charme... J'aime beaucoup l'ambiance dans laquelle on se baigne en lisant, c'est très agréable et ça laisse un goût frais dans la bouche...

Un balencement intérieur/extérieur qu'exprime le passage de la forêt aux cuisines. j'aime bien "L'assise bicéphale"