Et puis, quand tout sera fini
je l’ouvrirai : la porte.
De l’abîme
bleu.
Glissée dans l’interstice
des lignes électriques
je goûterai :
le parfum rouge
des fraises interstellaires.
Les grappes de fruits
de mes mains dégantées
s’épanouiront d’aise dans
l’espace attendri
des lèvres.
Dés lors,
l’oeil des planètes
tournera le dos
aux remous des affamés
roulant dans la cour de l’ombre.
Evolution
loin du mur des enceintes
loin des platitudes à l’œil cassé.
Dans la maison de l’être.