La tâche est rouge dans le champ
Parmi le seigle blond qui bruit
Du frottis de ses barbes drues
Dans l’éclat vif du matin neuf
L’œil s’immerge dans le vermeil
Coule la tâche dans le champ
A voir ainsi saigner la terre
Il aimerait la cruauté
La robe est de velours froissé
D’un amour nocturne de lune
Suinte le sol du sang versé
Lavoir des saignées de la terre
Dans l’éclat vif du matin neuf
De délicats mouchoirs s’agitent
De délicats coquelicots
Chiffons vermillon en rosée
Etincelles figées de forge
Coups de canif du matin neuf.