Oh margo, quelle émotion en lisant ton poème...
Je suis moi aussi jardinière amateur, et je connais ce moment béni, celui où l'on vient de planter un arbuste ou un parterre de fleurs, celui où l'on se relève avec une petite grimace parce qu'on a mal au dos, tiens. Et où tout à coup on s'aperçoit que tout est calme autour de soi, qu'un soleil amical vous caresse le visage, qu'une petite brise vient vous rafraîchir le visage comme pour vous remercier d'avoir fait quelque chose de vraiment, vraiment essentiel.
Il y a un diction de je ne sais où qui dit : on n'est pas un homme tant qu'on n'a pas planté un arbre.
Je retrouve dans ton texte ce sentiment d'essentiel, de plénitude, au-delà de nos préoccupations d'hommes ou de femmes pris dans le courant du modernisme.
Qu'y a-t-il de plus évident, de plus nécessaire, que de partager l'immensité et le mystère de la nature dans son coeur et de l'aider à survivre ?