Tendue tel un arc, visage figé dans l’avant, elle marchait.
Sans but : dans les traces, dans les sillons de ses rêves d’enfant balafrée.
Tombée dans la poussière elle dansait sa valse, dans le désoeuvrement, dans la puanteur indicible.
Jupe relevée, à l’envers des cris, elle lançait son rire à la démesure de sa détresse.
Il n’y avait rien.
Et puis, certains soirs de peine, elle ouvrait la boîte à musique.
Dans le lieu des perles fraîches elle déposait, sur leur coussin de velours rouge brodé d’or, des étoiles mortes en silence.
Mais le temps lâche ses ombres.
Unes à unes.
Il est venu, le Temps... d’aimer.