Encore.

De son mieux
Toujours
Fleurs de papiers collées
Découpés sous la peau
En filigrane, elles s’étiolent.

Dans la rivière de l’espoir.

Elle meurt dans le corps.

Tout près,
Quand le matin sonne,
Quand la fête ouvre le bal
A l’ombre fraîche des pommiers.

Elle balade sa robe blanche
Dans la dentelle de son âme.

A force d’user le masque,
Elle déchire la peau.
Miroir de sang.

Portez-la!
Dans l’ivoire de l’aube.
Afin qu’elle naisse,

Encore.

Que dire, à part merci...
Parfois, on se comprend à demi-mot, et pourtant les mots sont le vecteurs d'une compréhension qui dépasse leur sens propre.
De coeur à coeur, quelquefois, des mots rares qui soufflent l'espoir.

Ton poème est rempli des sentiments qui portent comme un petit
ruisseau vers l’espoir. Ta poésie est particulière
– elle nous met au centre et on essaie, de ces pétales qui voltigent autour de
nous, reconstruire une pensée… parfois c’est une pensée légère mais il m’arrive à battre mes mains au dessus de ma tète pour chasser une pensée importune. Sans savoir pourquoi…

Ici les images sont magnifiques et le poème est toute
une métaphore !
Bises Solweig

Les images sont saisissantes et laissent un petit frisson sur mon âme et sur mon coeur

"Fleurs de papiers collées
Découpés sous la peau
En filigrane, elles s’étiolent."
et

"Portez-la!
Dans l’ivoire de l’aube.
Afin qu’elle naisse"

"collées et découpé(e)s " ?

un poème très doux, on a envie de la porter et de la sortir de ce terrible cauchemar