J’ai reçu le regard.
Celui qui répare.
« Je » ressurgit dans le lit d’une source
et demeure.
Je n’ai plus rien à perdre.
Plus de pierres sur le chemin.
Plus de route d’ombres.
Il y a certes, le sentier des jours
et la pluie claquant
et la fin dans la brume
quand l’œil rentré se retire.
Soit.
Mais je suis ici.
La mer d’huile a versé son flot amer
et la terre fertile me nourrit.
Au creux de mes paumes
je recueille,
l’eau délivrée de tes soupirs.
Vois ; ma main est douce
qui t’offre un paysage.