Havril

Prêcheur Nombre de messages : 937 Date d'inscription : 28/09/2007

Est une ville maquillée de Havre et d’avril,
de fleurs violentées par la grêle,
d’un nuage décousu de ses larmes
et de femmes-neiges un peu frêles.

Le saule rieur a déployé ses anges
au delà des cieux sans couleur ;
il rit dans les étoiles lunatiques
tout en cueillant quelques pleurs.

Et le temps découvre son fil solaire,
près de quelques nuits froides
parsemées de rosée endormie.
Le mois avance encore malade.

La ville bétonnée d’angoisses,
renferme une croix qu’hier chérit.
Avril la vénère en son sein
caché par le noir d’une rêverie…

Maître Nombre de messages : 1790 Date d'inscription : 08/07/2007

Il est beau ton poéme. Tu nous invites au voyage dans le velours de tes mots et tu nous prends par la main.
Par contre je trouve que le dernier quatrin péche un peu au niveau des sonorités... Smile

"une croix qu’hier..."
"chaque an en son sein..."

Maître Nombre de messages : 1711 Age : 76 Date d'inscription : 09/07/2007

J'aime beaucoup les images "inversées", le saule rieur, Avril/Havre...
Une vision trés printanière qui mêle pluie et eclaircies prometeuses.
Un voyage dans un paysage impressioniste.

Prêcheur Nombre de messages : 937 Date d'inscription : 28/09/2007

Merci à vous deux flower

, je vais enlever le "chaque an" dans la dernière strophe

"La ville bétonnée d’angoisses,
Renferme une croix qu’hier chérit.
Avril la vénère en son sein
Caché par le noir d’une rêverie…"

Prophète Nombre de messages : 4029 Date d'inscription : 07/07/2007

Un début très étonnant, plutôt osé dans sa construction.
Le "saule", tu as fait une faute de frappe, bichette... l'image est jolie (celle du saule-rieur), pas d'une originalité à tomber, mais jolie.
Pour la dernière strophe, oui, les remarques de mes confréresses étaient judicieuses, je préfère ta deuxième version.
A part ça, évidemment, c'est un très beau texte. Mais je ne veux pas te donner la grosse tête. Du travail, encore du travail. Tu as tant de beautés encore enfermées en toi.