Ce soir, j’ai marché sur la pointe de mon âme.
Déroulé ma vie à l’orée de ton sourire.
Puis tu sortis le couteau.
Nous avons traversé la plaine humide des masques.
Ta voix tombée sur le bord du trottoir m’a jeté au visage sa mâchoire mécanique.
Serais-tu le prédateur ?
Celui qui nie jusqu’à son propre nom !
Celui qui détourne la lèvre ouverte du mendiant.
Tu me veux à genoux, fille et soumise, n’est-ce pas ?
Qui es-tu?...