L’onde bleue.

Elle parcourt le ciel de la nuit
détachant des pensées bleues
rouges d’or et vivante

plonge
dans le sillon
de ma robe noire.

Tu es le petit joueur de flûte
jetant son pas
dans la cadence argentée…

Je n’ai pas peur.

Rien ne sera perdu.

Il y aura des pluies de fleurs
pour toi et pour moi

sur l’onde bleue
qui nous berce

au-delà du passé
tombé
dans la grande fosse dépeuplée

je te reçois.

Au cœur de l’âtre
où nous brûlerons

sans peines

dans la fraîcheur
inaltérable.

Un texte frais, plein d'espoir, et une petite mention plus pour ton "petit joueur de flûte
jetant son pas
dans la cadence argentée…"
et puis le passé "tombé/dans la grande fosse dépeuplée".
J'aime bien aussi l'idée de brûler "dans la fraîcheur/inaltérable".