A la lisière d’une lave bleuie à l’azur,
les soleils éteignent leurs rayons de miel.
Le cri échappé d’un arbre en fin de mort
revient en écho dans les aurores chastes.
Les fleurs ouvertes vers l’enfance
épongent leurs pétales de larmes telluriques.
Il leur faudra recoudre, l’hymen blessé
de la Nature dans ses plumes nocturnes.
Il leur faudra renoncer aux aubes évanouies
sous le baiser de la lune presque éteinte.
A l’effleurement d’une abysse étoilée
les soleils allument leurs feux de joie.
L’appel d’un océan assoiffé de soupirs
retentit dans le cœur des entrailles terrestres.
Les algues dansent sous l’écume,
caressent les sanglots rougis au crépuscule.
Il leur faudra enterrer les cendres marines
sous l’étreinte parfumée de silence.
Il leur faudra se convaincre que le temps passé
est une offense aux âmes endormies à jamais.
***
A la lisière d’une lave
bleuie à l’azur,
les soleils éteignent
leurs rayons de miel.
Le cri
échappé d’un arbre
en fin de mort
revient en écho
dans les aurores chastes.
Les fleurs ouvertes
vers l’enfance
épongent leurs pétales
de larmes telluriques.
Il leur faudra recoudre
l’hymen blessé de la Nature
dans ses plumes nocturnes.
Il leur faudra renoncer
aux aubes évanouies
sous le baiser
de la lune presque éteinte.
A l’effleurement
d’une abysse étoilée
les soleils allument
leurs feux de joie.
L’appel
d’un océan
assoiffé de soupirs
retentit dans le cœur
des entrailles terrestres.
Les algues dansent
sous l’écume,
caressent les sanglots
rougis au crépuscule.
Il leur faudra enterrer
les cendres marines
sous l’étreinte
parfumée de silence.
Il leur faudra se convaincre
que le temps passé
est une offense
aux âmes endormies
à jamais.