L'abandonné.

A l’angle du rideau d’étain / dans l’ombre volcanique / adossé contre le mur / hurlant / voici l’Homme.

Et la flamme brûle des yeux liquides.

Par omission / il jette / des prières / dans le grand charnier.

Il a frappé ses poings / mains liées / jusqu’à l’os.

Porteur inavouable / il n’a plus de pluie en partage.

Plus de pluie.

Un petit ballon roule sur le bord du chemin…

Heu, mais je l'ai lu déjà ? Tu l'as remanié (je me perds, moi...) ?
Je me rappelle très bien que j'ai pensé à un autre titre en le lisant : "ecce homo" (quoi, c'est déjà pris ?!?)
La présentation est intéressante, mais je préfère quand tu aères avec des retours à la ligne.

J'ai essayé autre chose. Et, oui "ecce homo" c'est déjà pris...
Merci.

Allez, je vous remets cette petite citation que j'affectionne particulièrment :

Et la vie elle-même m'a confié ce secret :
" Regarde, me disait-elle, je suis ce qui doit sans cesse se dépasser soi-même."

F. Nietzsche (Encore lui!)

Aurais-tu lu Emilie Dickinson? Elle écrivait en faisant les césures de la même façon que toi.
Je trouve ton texte un peu hermétique, mais fort. "Voici l'homme", "ecce homo", fais- tu référence au Christ?

Si on devait faire référence à la Bible, j'opterais plutôt pour le personnage de Job dans l'Ancien Testament.
Pour Emilie Dickinson, je ne savais pas...