La saignée.

Pas écrire
Déchirer

Détrousser
Tordre

Désarticuler
Jusqu’à l’os.

Purger
Dans le creux de l’œil

Dans la fente
A l’intime.

Démeubler
Dans l’ouverture du jour
Les avenues circulaires

Et ces trains comme des stries
Sur la peau griffée.

Saignée.

Dans le blanc du ciel.

Percer
Ouvrant la voie.

A la barbe des ombres millénaires.

Ca se lit comme dans un halètement. Un besoin, une urgence.
Je trouve ce texte plus aride que ce que je lis de toi habituellement, j'avoue l'aimer un peu moins. Et pourtant, le sens est primordial, du moins ce que j'en comprends. Peut être parce que je souhaiterais écrire comme cela, "purger" ce trop-plein par l'écriture. Je suis moins prolixe que toi. Mais ce que tu écris éclaire singulièrement le chemin.

oui, docteur, cela me paraît une bonnne médecine. A nos scalpels, à nos ongles affûtés et à nos dents acérées!

Chirurgical, necessaire, utile...

... comme une preuve d'amour, vous dis-je!

merci margo
Mick

J'aime bien Margo dans l'aride
j'ai failli répondre par un poème, dis donc. Faut croire que ça m'a fait de l'effet !