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"Valise dans l'oreille et clé de sol en gorge..."
Un voyageur est-il jamais "perdu"?
Un texte musical qui touche la voyageuse...

Peut-être, en commentaire à ton texte si tendu, une réponse empruntée à ce poète est la plus appropriée dans ce que tu vis maintenant.
Avec mon amitié
Mick


La nuit n’est jamais complète

Il y a toujours, puisque je le dis

Puisque je l’affirme

Au bout du chagrin une fenêtre ouverte

Une fenêtre éclairée

Il y a toujours un rêve qui veille,

Désir à combler, faim à satisfaire,

Un cœur généreux

Une main tendue, une main ouverte,

Des yeux attentifs

Une vie,

La vie

A se partager.




Paul ELUARD

Je trouve une grande mélancolie dans cette chanson.
La route. Est-ce une autre manière de se perdre, ou au contraire de se trouver ? Voilà une question dont je ne trouverai la réponse qu'en partant, le jour où je le pourrai, quand je serai prête. Un jour.
Que dire de ton texte ? Sinon qu'il éclate de ta force, et de ta sensibilité extrême.
Je ne sais pas pourquoi, il me fait penser immédiatement à cette phrase :
" Ceux qui rêvent éveillés ont conscience de mille choses qui échappent à ceux qui ne rêvent qu'endormis" (Edgar Allan Poe)

constance a écrit:

Je ne sais pas pourquoi, il me fait penser immédiatement à cette phrase :
" Ceux qui rêvent éveillés ont conscience de mille choses qui échappent à ceux qui ne rêvent qu'endormis" (Edgar Allan Poe)

étant un (grand) rêveur éveillé, et depuis très longtemps, j'ajouterais modestement que ces rêves-là, si ardents à notre sensibilité, sont d'abord condition de survie...

Ils me sont indispensable, ces rêves éveillée, car ils sont en étroite relation avec l'imaginaire, et comme nous le savons tous ici, l'imaginaire est sans doute l'une des dernières liberté qu'il nous restera à vivre, si l'on nous tue toutes les autres.

Merci à vous tous.

Je note vos citations parce qu'elles me vont bien!
La route est un moyen de se trouver, même si on peut sembler perdu parce qu'on laisse des choses derrières nous.
Quand je pars, je sais géographiquement où je vais, mais jamais ce qui m'y attend, ni qui ou quoi je vais trouver là bas, et je reviens toujours plus riche de rencontres...
Lire "Y'a une Route" de Gérard Manset que j'ai posté aux débuts du Cercle dans "Mots des Autres"...

Se perdre pour se trouver, partir pour arriver, rêver pour exister, je me mets à aimer le mot paradoxe, et à continuer d'aimer ta musique, Romane.

j'aime beaucoup cette évasion écrite avec force et raffinement à la fois, ces voyages où l'on se sent libre, vivre et surtout authentiques, réels.
Oui réels dans l'imaginaire.