Claviérotique...

Non, mais c'est pas un bug de rien du tout qui va m'empêcher de pécher !!
Bises repetita, donc...







...

gep

Hérétique et relaps, sacrifions,
Avec délices à nos démons.
Oui, messire, je suis sorcière,
Fille de feu et de lumière.

Palatino Lynotype

Erato danse sur les touches,
A faire rougir Terspichore.
Elle emprunte à Polymnie
L'hymne du corps duement écrit.

Clio, un peu mélancolique
Range calame et papyrus,
Et se lance dans un déclic,
Au récit des jeux de mains.

Erato attentive li souffle:
" Lucinda Hanwriting,
Les doigts sont la clé de voûte,
Soit l'architecte du déduit.

Monotype Corsiva
Dira les courbes délicieuses.
Joue Vivaldi en italique,
Enjôleuse callligraphie.

Tu as raison Gep, c'est pas un malheureux bug qui va nous arrêter, le plus difficile pour une petite sorcière, c'est de suivre tes envolées, en tentant de garder le niveau, dur, dur...

je trouve que tu ne te débrouilles pas si mal avec cette "suite-là"...

nous sommes chez gens de lettres aujourd'hui...vous faites un couple d'enfer.

Il suffit de passer le Styx
C'est tout de suite l'aventure
Que les vers aient huit pieds ou six,
Peu nous chaut, la rime est nature...

C'est bien ce que je disais : Morgane/Gepetto, même combat littéraire .
Un couple d'enfer, voui !
(moi je me régale en tous cas)

Enfer, certes, j'en suis...
Mais aux Champs Elysées!
Dans le jardin de Jérôme,
Juste au centre du tryptique.
Dans les brumes d'Avalon,
Sous les pommiers fleuris
Péchant si joliment...

Redevenir nature
Et rimer en riant.
Laisser parler les sens,
L'aventure nous attend,
Ne manquez pas l'embarquement,
Pour Cythère ou autres délices.
Lucifer est ange de lumière...

Viens. Je t’emmène aux cieux sur ma plume magique.
Lequel préfères-tu ? Le un ? Le deux ? Le sept ?
Qu’importe. Embarque et viens. Mon paisible exocet
Le voyage connaît, céleste et galactique...
L’astre solaire en est le terminus. Allez !
Six, cinq, quatre, trois, deux, un, zéro. Décollons !
L’univers est à nous. Tu y verras PLUTON,
Cet astre errant au fond de l’espace étoilé...
Nous y verrons les Dieux des Grecs et des Romains,
Jusqu’au monarque des Enfers, le roi des Morts
Que Proserpine aima. Nous saurons bien dès lors
S’ils sont toujours brûlants, ses feux, dans le lointain...
Après un « au revoir » à notre demi-lune,
L’Étoile du Berger guidera une à une
Chaque pensée en nous vers MARS, rouge planète,
Où le dieu des Guerriers ne livre plus bataille
Qu’à l’étoile filante et la blanche comète
Pour tenter de gagner l’Amour, vaille que vaille !
À quelques pas de là, quelques années-lumière,
Le Père de ces Dieux, que les Grecs adorèrent,
Sans foudre ni éclair, le dieu du Ciel, lui-même,
Notre grand JUPITER, le maître du « Système »,
Nous ouvre le portail de son temple radieux !
Admirons en passant les douze sentinelles,
Tournant autour de Zeus, gardiennes éternelles
Du ciel Capitolin... Dolichénos ! Adieu !...
En quittant le séjour de la Lumière Diurne,
S’enfièvre mon stylet pour atteindre SATURNE.
Pourquoi tant d’impatience, et subite vigueur ?
C’est que, sur les anneaux de la grande planète,
Règne le vieux Cronos, le grand dieu du Poète !
Il fut chassé du ciel mais aussi, par bonheur,
Apporta l’Abondance et la Paix. Et ma plume,
Attirée en son champ poétique s’allume,
Quand elle reconnaît Atlas, Janus, Titan,
Calypso et Thétys, Hélène et le Grand Pan,
Parmi tous les « gardiens » des fêtes saturnales...
Elle reprend bientôt ses allures normales :
Car il nous faut passer, poursuivre le voyage !
C’est URANUS, là-bas. Nous y rendons hommage
À ce fils de la Nuit aux dix-sept satellites,
Recouvert d’un épais manteau de glace. Vite !
Le fond du ciel est froid et sombre ! Et c’est tant mieux,
Si Ariel, Titania escortent un instant
Notre vaisseau spatial jusqu’ au-delà du Temps.
Il vogue vers la Mer dont NEPTUNE est le dieu,
Cet astre turbulent escorté par Triton.
Enfin nous atteignons, après une autre « année »,
Le carrefour glacé de notre Voie Lactée.
Tout autour de Pluton lentement nous virons.
C’est le nocher d’ Hadès, c’est ce brave Charon
Qui nous aide à franchir le Styx de l’ Univers,
Pour retrouver l’orbite. Et nous repartons vers
Le Soleil, tout là-bas, au bout de son Système...
Après avoir revu tous les astres extrêmes :
Neptune et Uranus, Saturne et Jupiter,
Après avoir vogué, volte face en l’éther
À côté de Pallas, d’ Hermès et d’ Euphrosyne,
De Vesta, d’Hidalgo, astre ou astéroïde,
Avoir aperçu Mars, la LUNE tu devines.
Et sa face cachée ! Regarde dans le vide :
Voici la mer Nectar, la mer Tranquillité,
Des Nuées aussi, de la Sérénité !
Ô Lune ! Pourquoi donc cacher tant de merveilles !
Ma plume s’enhardit et ses sens se réveillent !
Elle t’emmène jusqu’à VÉNUS. C’est l’Amour
Qui lui rend sûrement son allure des jours
Heureux, des jours de joie et tendresse. Ô ! Étoile
Du matin ou du soir ! Que l’on aime tes monts,
Cratères orangers, tes plissements profonds,
Que l’on voit sous ta nue ! Ô comme sous un voile !
Avant d’atteindre RÂ et son rouge gilet
Saluons le noyau de fer du dieu MERCURE,
Le roi des voyageurs. Mais sa température
Ne permet pas, hélas, d’y poser le stylet.
Ça y est ! Le SOLEIL ne brille que pour nous !
Nous approchons du but. Mais attention ! Oui, gare,
Ma plume ! Souviens-toi de ce rêveur d’ Icare
Qui y brûla ses ailes à vouloir, d’un seul coup,
Approcher la lumière. Il en perdit la vie.
Admirons seulement le « Roi de l’ Univers ».
Puisons, par ce regard, une nouvelle envie,
Celle qui nous fera, de printemps en hivers,
Garder la volupté et la vive chaleur.
Nous faisons demi-tour. Mais garde bien au cœur
Le souvenir vivant de mon petit voyage.
Après notre retour, les heures soient moins dures !
Que la réalité, après l’atterrissage,
Ne t’empêche pas de rêver. Il faut qu’ils durent
Tous nos vrais sentiments d’amour et de tendresse !
Et que la poésie enlise la détresse !

bien à vous

Gepetto

"Tu y verras PLUTON,
Cet astre errant au fond de l’espace étoilé..."
C'est marrant, Pluton est ma planète directrice avec Mars, et j'ai l'impression que la définition me correspond bien.
Sinon, on va peut être se retirer sur la pointe des pieds et vous laisser badiner tranquillement tous les deux...

Qu'ajouter après tout cela ?
Rien, que diable, ce serait inutile, si ce n'est "je vous ai lu, me suis accrochée, voilà".
Et aussi : aujourd'hui, je ne suis que lectrice. Mais demain...
Merci

Saluons tous les dieux
Et dans l'élan cosmique
De la spirale galactique,
Chevauchons le Centaure
En frôlant Androméde.
Buvons à la coupe du Soleil
Les étoiles filantes
Sourire des jours d'été.

L'infini est ouvert,
L'univers nous sourit
En ouvrant, nébuleuse
Ses bras pour nos élans.
Une plume légère
Trace les pulsars.
Trempée dans l'encre
De l'indicible à dire.