La feuille blanche.

Derrière hier
tracer le trait
traînée d’affect
glissée de poudre

à outrance

dans l’abîme
immatériel
des images
tombées-là.

Découplage des eaux
miroirs de sable blanc
sur la cime de l’œil
casser l’assise.

Ne Rien dire.

Plus.

Suspendu
sous les parapluies
dégoulinants
pleurer les traces.

Encore.

Divulguer
les secrets
de l’ombre
sans bruit.

Elles dansent
sur la toile bleutée
du lac
les petites amazones

et le matin claque sa voix.

Quand je vois apparaître des amazones dans un poème, je ne peux m'empêcher de laisser une trace à défaut de les pleurer, quoique...

Même si tout me touche, notamment la dernière strophe, j'aime

" Découplage des eaux
miroirs de sable blanc
sur la cime de l’œil
casser l’assise."

J'aime aussi beaucoup ce couplet.
Quant à "Ne Rien dire", je ne sais pas : je crois que j'aurais opté pour l'un : "ne rien dire" ou l'autre: "Ne Rien Dire". Mais j'aime la symétrie, et je pense que tu aimes l'aléatoire...
Et toute la fin me plait : "Divulguer/les secrets/de l’ombre/sans bruit."
"les petite amazones" me séduisent énormément, comme Vestale.
Bien la dernière ligne.
En fait, ça ne serait pas plus simple de dire que j'aime vraiment ?

je vais dire ce que n'a pas dit Constance: j'aime vraiement.