La décrue

Lécher la pierre
Dans la chaleur insoutenable
Sous le soleil brûlant
Telle une négresse blonde
Sur l'onde bleue barbouillée de sel
Assise, esseulée
Au milieu d'un champ d'orge
Elle rit.
Dans le lointain,
De leurs cris de pipelettes déchues
Les oiseaux de mer déchirent la paupière des nuages...
Elle rit.

Ce petit texte paraît décousu au niveau du sens à certains endroits, au premier abord, mais en le relisant, l'ensemble dégage une vraie image, quasi-visuelle.
Et de jolies petites trouvailles allégoriques.
Pour quelqu'un qui soi-disant n'écrivait pas, il me semble que tes débuts sont prometteurs Corinne !
Viens poster plus souvent.

De trés belles images ! Merci Corinne

"Les oiseaux de mer déchirent la paupière des nuages..."

C'est une lecture très agréable, qui fait naître en moi des rêveries pleines d'images, de couleurs, de sons.
De l'originalité dans cette simplicité apparente.
Je trouve ta poésie très vivante et sans préméditation. Innocente, dans le meilleur sens du mot.
On continue ?

Merci, je reviendrai promis.

Je ne voulais pas commenter de peur d'être suspectée de favoritisme... mais , ça me plaît, vraiment, et j'en veux bien encore!

Oui, reviens, j'aime la profondeur dans une apparente légèreté.