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Lorsque j'ai vu le titre, j'ai compris.
Mais je m'attendais à quelque chose de plus développé.
J'aime bien les métaphores de la première strophe, et aussi l'idée que tes verbes ne savent plus conjuguer qu'au présent, mais je trouve cela plutôt positif, alors que tu sembles le présenter comme une perte.
C'est drôle, je pense à une photo précise, là.

filo, je vois bien sûr la même image.
je ne suis pas capable d'écrire davantage pour l'instant. J'ai vraiment perdu mes mots et mes verbes sont bien ce que je dis qu'ils sont.
j'aurais aimé développer, je n'arrive pas.
Il est trop tôt.

ça reviendra.

P.S : non, ce n'est pas une perte. Plutôt la cassure nette et franche entre avant et maintenant-après. Rien que du positif en reconstruction.

Ben dis, Romane, quand tu auras retrouvé tes mots, peut être que tu pourrais me renvoyer aussi les miens, qui se sont perdus en route ?
Très sobre, c'est plus une constatation que tu as écrit qu'un texte réfléchi. Il a perdu ce quelque chose de sauvage et d'organique que je retrouve dans tant d'autres de tes textes.
Une transition ? Je sens beaucoup de fatigue dans ce texte.
Et la photo, si vous la mettiez au lieu d'en parler, hein ?

Oui les mots perdus reviennent...
Et, la photo?

J'adore, j'adore cette photo ! Ah, qu'est-ce que j'l'adore ! Filo t'es vraiment extra, et quitte à me répéter, j'aimerais beaucoup l'av......... ah oui, tu sais déjà, pardon...

Constance, oui, j'ai conscience de n'avoir pas écrit ce texte comme les autres, je n'ai pas réussi à retrouver cette espèce d'implication totale comme d'habitude, mais plutôt une sorte de flottement.
Ce n'est pas un texte d'une grande qualité littéraire, en fait. A peine un essai, un... réapprentissage.

Ahh, ben voilà...
Intéressante, la photo. Sauf que tu picoles, là ?
J'adore la couleur de ton écharpe, un rouge "théatre", mon rouge préféré. Ma couleur préféré, aussi.
Flottons ensemble, Ro, c'est plutôt agréable, s'pas ?

je suis surtout touchée par les deux dernieres lignes... le reste me parle moins...

@ Constance : j'arrosais le cadeau que me fit Gepetto ce jour là : la borne ROMANE KM 0.
Pour flotter, on peut dire ça comme ça, oui... c'est pas facile, mais ça va aller. Un jour après l'autre.

@ Lame : merci pour ta lecture ! il faudrait que je me relise, je ne me souviens plus du texte. Déjà...

La rupture crée un vide parfois insupportable même si le regret de l'avant n'existe pas: c'est comme la mer étale après la marée basse: elle prend un temps de faux équilibre avant de remonter. Je ne doute pas qu'elle remplisse bientôt ta plage un peu déserte. Niveau zéro mais prometteur.

eh bien j'arrive un peu tard mais comme tu sais, mieux vaut tard...

Si j'ai aimé ton texte !! Mon dieu oui très grand oui, parce qu'il me touche de près, parce que je me sens moi aussi au kilomètre zéro. Ou alors juste après.
C'est vrai que sur la forme, ton texte paraît moins poétique. Mais quand on l'a lu, l'essense de vie qu'on en retire, même si beaucoup de termes forts donnent une ambiance noire ("ravage... noir... crevait... s'expulse... cris... chaos... fauché"), l'essense de vie est fichtrement positive.
En fait, je la vois comme une seconde naissance -d'où "l'extraction du boyau".
Du coup, bien sûr, tu ne peux parler qu'au présent.
Tu aurais pu aussi appeler ce texte re-naissance ou même renaissance. Mais j'aime bien kilomètre zéro, puisque c'est ce titre qui m'a fait cliquer pour lire ce qu'il y avait derrière.
D'ailleurs, je pense ouvrir un forum de jeu là-dessus ; enfin un espace sur le site pour lancer le défi d'écrire d'après un titre donné par l'internaute précédent...
Qu'en dis-tu ?
Et immense merci pour ton beau message d'espoir Romane.

Euh... j'en dis, vous deux, et vous tous, et puis toi Cathecrit, j'en dis que je ne sais pas qu'en dire, sinon que ton idée d'ouvrir un défi est intéressante, sauf que je ne sais pas si actuellement je serais capable de les relever, les défis, mais que sans doute les autres se jetteront dessus, alors oui.

Et puis oui aussi pour le message de vie et d'espoir, car c'est bien de cela qu'il s'agit, je suis contente que ce soit ainsi bien déchiffré dans ce sens, c'était en tout cas ce que je pensais en l'écrivant, je crois.

Si vous saviez comme j'aimerais retrouver mes mots...