Avertissement au lecteur : ce petit topo est une salsa (qui signifie :mélange!) de divers "copier-coller" glanés ça et là sur le net dans le pur respect du tempo caractérisant ce mouvement festif et populaire qu'est la Salsa.
Petite leçon pour attrapper le pas de base.La position utilisée pour danser la Salsa est la même que pour danser le merengue, cha-cha-cha et le mambo. Les corps sont très proches l'un de l'autre et les bras sont placés d'après le stale tropical (ensemble avec les avant-bras en position verticale). En Salsa s'effectue aussi le mouvement de hanche caraibéen. Ainsi, quand vous déplacez un pied, vous le laissez plié sans y mettre votre poids et faites un petit mouvement de hanche en vous appuyant sur le pied opposé, qui reste tendu et soutient le plein poids du corps. Mais, contrairement au mambo, le bassin ne s'arrête pas et continue à bouger. Ainsi, le poids est transféré sur la jambe qui a effectué le dernier pas, qui commence à se redresser petit à petit (quand l'autre pied commence à se plier) et la hanche commence à être marquée. Cependant, la hanche n'est pas totalement marquée jusqu'à ce que le pas suivant ne soit effectué…
Démonstration : pas de base avec José, mon prof.
https://www.dailymotion.com/HABANERONO/video/x31dah_a-nous-la-danse-de-la-salsa_adsLe mouvement:Le terme salsa, « sauce », exprime le mélange des influences musicales qui ont fondé le style. Selon El Goyo, leader du groupe Obba Illu, la salsa est un « son mis à la sauce portoricaine » et selon Celia Cruz « c’est tous les rythmes cubains réunis sous un seul nom ». À l’origine, les Cubains boudent le mot, ils trouvent en effet que les américains usurpent et pillent leur musique, puis grâce aux fondateurs de la Fania all Stars qui réunissent les plus grands noms de la musique latino-américaine comme Tito Puente, Ray Barretto ou Beny More ils finissent par l’accepter et le revendiquer.
La salsa new-yorkaise devient la référence de la musique latina mondiale, avec la naissance, en 1964, du catalogue de la Fania all Stars. La salsa, à l’origine associée aux musiciens portoricains new-yorkais, s’ouvre dès lors à tous les musiciens d’Amérique latine. C’est une musique vivante, entraînante et sensuelle, riche en mélanges qui s’impose comme un genre musical savoureux ayant pour racines les rythmes afro-cubains réinterprétés par les latinos des ghettos et évoquant un métissage, un savoir-faire, une chaleur, une excitation des sens avec un goût pimenté. Caractérisée par ses rythmes de basse syncopés, la salsa connaît son apogée dans les années soixante-dix avec un retour aux sources musicales et une épuration stylistique.
L’histoire de la salsa est marquée notamment par la figure mythique féminine de Celia Cruz qui installe durablement le style et lui donne un impact mondial. Elle s’est imposée comme la grande dame, la reine de la musique latine avec notamment les orchestrations remarquées de Tito Puente. Par ailleurs des musiciens comme Willie Colón, d’origine portoricaine et vivant à New York, donnent à la salsa une dimension sociale et rebelle d’une grande puissance, qui révèle l’envers du rêve américain, dévoilant dans leur musique la vie des ghettos, la violence, les drogues dures. Rubén Blades apporte à cette révolte brute, une dimension politique, mettant en avant une véritable conscience sociale et en y apportant des revendications politiques. Il donne à la salsa une dimension révolutionnaire (Tras la Tormenta, de 1995) et son public s’élargit. Aujourd’hui, après la période « noire » des années quatre-vingt, la salsa connaît un véritable renouveau avec l’émergence de nouvelles écoles comme le latin jazz représenté entre autres par le groupe Irakere de Sandoval, mêlant son cubain, jazz et rock, ainsi que les salsas cuivrées enrichies de tambour mettant en valeur les racines africaines et traditionnelles de la salsa, interprétées par le groupe révolutionnaire des années quatre-vingt-dix La Banda.
Célia Cruz en Afrique :
http://fr.youtube.com/watch?v=d_PKFR4KGr0&feature=related Antécédents de la Salsa à Cuba Un antique prédécesseur de la Salsa est la Contredanse dansée à Versailles qui fut exportée vers la Cour d'Espagne avant de rejoindre les terres des Caraïbes durant la phase de colonisation sous le nom de Contradanza*.
Un autre facteur fondamental dans l'origine de la Salsa : les rythmes africains que les esclaves utilisaient durant leurs cérémonies religieuses.
Cette « conservation » fut possible du fait de la similarité de leurs divinités, les orishas* et des Saints catholiques.
Rythmes africains et musique cubaine : La tradition cantatoire et les rythmes des tambours sont le noyau même des pratiques religieuses et sociales africaines. Un aspect intéressant est la musicalité partagée : un des musiciens joue une « constante » donnée par la clave* et le reste joue ensemble, formant un poly rythme. Le poly rythme est un élément essentiel de la musique Salsa. Les claves les plus usuels sont ceux du Son*, de la rumba et de la samba ; tous descendants de la clave africaine.
Le chœur-pregón*est un autre legs des cérémonies religieuses, où les chants sont dirigés par un meneur social ou religieux.
Les origines cubaines: Les danses cubaines et les habaneras* se sont imprégnés de la structure rythmique du cinquillo des Caraïbes, en passant par la contradanza criolla (Hispano-américaine). Les danses associées à ces musiques cessèrent d'être des activités de groupe pour devenir des danses de couples. L'individualisation de la danse a frayé la voie à l'introduction du mouvement africain dans les dérivées de la contredanse. La forme hybride que pris la danse reçue plus d'approbation parmi les communautés colorées que par l'élite directionnelle de conservateur. L'influence nord-américaine durant la dictature de Batista apportée par les représentations des musiciens américains, qui ont mené à l'influence du jazz sur la salsa.
La révolution cubaine et ses conséquences : Fidel Castro prit le pouvoir en 1959. Les sanctions économiques américaines contre Cuba n'ont pas freiné le développement de nouveaux rythmes ; notamment le songo* et le Mozambique. Elles ont cependant fait chuter la présence cubaine sur le devant de la scène. Ainsi, 3 nouveaux épicentres de Salsa apparurent : New York, Miami et la Colombie.
À New York, les immigrants venant de Puerto Rico abandonnèrent leur musique folklorique portoricaine comme la bomba ou la plena pour se tourner vers la musique afro-cubaine.
Miami est la destination qu'ont choisit de nombreux exilés cubains. La Salsa à Miami est assez politisée. Le carnaval et la promotion de la salsa sont à Miami surtout le fait des activistes politiques de droite.
La Salsa est le symbole d'un grand désir: Libérer Cuba de Castro.
http://fr.youtube.com/watch?v=AGTLkkBZEJA&feature=relatedMini glossaire.*Contradanza
Cette ancienne danse née à Cuba, tire ses origines de la contredanse introduite sur l'île par les francais à la fin du 18ème siècle. Au début du 19ème, la danse change à cause de l'influence de la population noire de l'île et devient la contradanza. La danse est composée de 4 mouvements: paseo, cadena, sostenido et cedazo. Les 2 premiers sont lents tandis que le sostenido et le cedazo sont plus rapides. Au fil du temps la contradanza perdit sa caractéristique de groupe et devint une danse de couple.
*Orisha
Deités de la religion santería.
*Clave
2 batons en bois dur que l'on tape l'un contre l'autre: cette sonorité est le pilier de toutes les musiques latines et donne le rythme à tout morceau de danse cubaine .
*Son
Pendant le 19ème siècle, une fusion a lieu dans la campagne d'Oriente entre des éléments musicaux Hispaniques et africains, auxquels la musique française est ajoutée, cette dernière apportée par les colons désertant Haïti. Vers la fin de ce Siècle, ce mélange prend une forme plus stable et commence à apparaître parmi les formes musicales utilisées par les trovadoresà Santiago de Cuba et la Havane. Selon quelques musicologues, le son cubain est ce que le blues est aux Etats-Unis : avec une forme simple et dont la base est fermement liée à ses cultures d'origine; des mélodies espagnoles dressées par des rythmes africains, alternant vers et choeurs sous forme de question-réponse entre le chanteur principal et le choeur, avec une lyrique simple qui résume la vie quotidienne.
Même aujourd'hui il préfère toujours des instruments simples et portatifs, avec guitares et des percussions légères et simples à monter.
*Habanera
Descendant de la contradanza, la habanera est aussi la première forme d'expression chantée à Cuba et le 1er vrai ambassadeur de la musique cubaine. Ce style fut découvert à la Havane au milieu du 19ème siècle. Cette musique atteignit ensuite les côtes espagnoles par l'intermédiaire des marins qui faisaient la jonction entre les ports espagnols et le Havane. En Amérique du Sud, River Plate fut un lieu d'entrée idéal: aménée par les marins cubains, la habanera mélancolique et langoureuse séduit l'Argentine, où elle devint la base fondamentale du tango. Le mot "tango" n'a pas été choist par hasard. Il vient d'un mélange entre la habanera espagnole et africaine. La habanera tire ses racines de bantú tango congo.
Le plus connu, "La Paloma" fut composée par Sebastián Yradier, un basque-espagnol qui vécut à la Havane durant les années 60 du 19ème siècle. Une autre composition de Sebastián Yradier, "El Arreglito", séduit Georges Bizet, qui l'incorpore dans son opéra "Carmen".