J'aime cet "arbre nomade", et l'expression "j'ai froid d'un hiver", et ce "je t'aime/ fêlé...", et pas mal d'autres choses en fait.
Bizarrement, ta strophe "fleuve écartelé...etc" me parait sans vie, bien que très belle dans l'absolu.
Les irrégularités de rythme ne me choquent pas du tout, comme si tu avais trouvé un souffle différent pour dire ton texte. C'est une évolution très intéressante, comme si tu abandonnais le côté "lisse" de ta déclamation, pour accepter le murmure haché des confidences, ou des sanglots. Plus seulement en mots, mais aussi dans la forme.
Je crois que je dois laisser décanter un peu ton texte, le vin est riche et pourrait me monter à la tête.