Malsaine perversion.
Malsaine perversion ! Libertinage maudit !
O les deux gouffres dans le lointain !
Où s'étiolent sans lumière ni courage,
Les bassesses de nos abdications !
Bassesse de nos abdications Savoir !
Bassesse de nos abdications Mensonge !
L'inconscient, à la surface de son opacité
Assure aveuglément leur double obscurité.
Perversion ! Libertinage ! écoeurantes
pour la conscience éveillée du vertueux !
On ne voit dans la nuit aucun de ces deux gouffres,
L'un au septentrion, l'autre au midi.
Ils égarent l'âme qui s'élève ;
L'un est naufrageur, l'autre est ténèbre ;
L'un a le tombeau dans son reflet,
L'autre en son reflet a le berceau.
C'est dans le ciel fortuné
Que se boucle, lumineux dans nos têtes,
Le cercle du hasard ;
Ils le commencent sous les flots.
Ils dissimulent, malgré la nudité
et l'éclairage d'un inné limpide,
nos corps matériels rampant dans la fange
Et le vice soutaché de pourpre.
Ils obscurcissent les solutions ;
Ils taisent le passé ;
Ils sont l'absolu noirceur
Des lumineuses candeurs animales
Le démon écrase sous son pied
Ce gouffre d'où Satan s'élève ;
Et sous cette cendre éphèmere
Se cache le reflet d'un regard.
Cette absence qui nous réfute,
Ce regard sombre, ce regard fait de nuit,
Ce regard blême, dans son heureuse lividité,
Ce regard voilé, c'est le tien, indifférence !
Désolé, ô vénéré webmaster, je n'ai pas respecté les règles du défi puisque je n'ai pas rimé ni octosyllabé
J'ai préféré m'attacher au sens du poème...
Je vais être battue ?