Chevauchant les cordillères,
Les lacs,
Les sentiers de caillasses,
Les volcans,
Ou agrippé à un tonneau dans les torrents ventriculaires,
J’irai,
Sauver l’oiseau des mains de l’augure.
Mon étalon portant armure et moi caparaçon,
Je serai mon Sancho Panza
Et le Maître m’aura sans nul doute envoyé,
Laissant sa ruine l’étourdir.
Et on pourra me voir, saoul sous un sombrero,
Débarqué six jours plus tôt
Pour faire noces
Et un peu de négoce à Pétra.
Mais le temple aux fientes hérétiques
Fait déjà raisonner le nom de l’idole
Et de la communion crédule et frénétique
Vient la nécessité du sang
Et La peur.
Déjà la première plume
Rejoint le corps d’argile du serpent
Hola sorry mi corazon,
Finis ma corona mon cœur,
Et si tu veux, abuse quelques arquebusiers,
Mais range-moi cette hallebarde.
D’autres tangos appellent les soldats du seul Dieu
Et leur barde à la lyre enflée.