Le bal des citrons.

Rien de trés original, je sais... Juste peu de fraîcheur, pour le plaisir.


J’ai traversé le mur des plaintes, mon ange.

Cassé la marche du totem.

Vois, ma peau se découd.

Et je jette mes ombres dans le lac bordé de peupliers centenaires.

Plouf !

Nous irons, au-delà du cimetière des brumes, danser au bal des citrons cueillir,

au pied des monts tranquilles, des nids de chèvrefeuille à s’y coucher la nuit,

dans la douceur liquide, du printemps qui s’éveille.


http://fr.youtube.com/watch?v=4OKO3hLBW30

Oui c'est trés raffraichissant en cette fin d'automne qui n'est pas froide du tout
Lire ce texte sous un arbre l'été, à l'ombre des rayons, doit être exquis.

Juste une pécadille, la virgule est plutôt avant le verbe cueillir ?

J'aime beaucoup le plouf mais pas que cela, surtout

"Et je jette mes ombres dans le lac bordé de peupliers centenaires."

(j'y aurais mis un point-virgule, moi, après citron..)
mais bon sang que c'est bon de se reprendre une gorgée de Margo!
rire
merci!
Mick

Un parfum d'été envoûtant. Je préfère pourtant le début à la fin de ton poème. Mon côté sombre ? Ou ces dernières saisons défilant dans la pénombre ? J'ai hiberné trois ans, et voilà que la neige m'éveille.

"Et je jette mes ombres dans le lac bordé de peupliers centenaires.
Plouf !"

Belle transition. Mais pas de peupliers ici. J'espère que ça marche aussi avec les sapins.