Acrostichons ?

En forme le Gep !
J'admire le tour de force...
Mais dans la deuxième ligne, je ne comprends pas "n'est qu'un quidamY"... un quidam d'accord, mais le Y a l'air ajouté là juste pour rentrer dans ton écheveau...
Aurais-je trouvé une faille dans l'un de tes poèmes ? Ciel !

Il veut dire "un quidam Y". Il y a les W, les X et les Y...
Ou bien en rapport avec les chromosomes...

Bravo le poète... ça fait longtemps que je pensais à tenter le truc, mais je ne m'y suis jamais mis sérieusement, et tu l'as fait bien mieux que ce que j'aurais pu.

Euh... si je peux me permettre Filo, il y a les X aussi, les pauvres ont été oubliés, ou bien ?

J'aime les accrostiches, mais je n'en ai jamais faits que d'un côté, sur les débuts des vers. J'admire donc la prouesse Gep (clap-clap) ! Mais ce doit être un sacré boulot ! Rien que d'y penser, je suis épuisée... Pfou...

constance a écrit:

... Mais dans la deuxième ligne, je ne comprends pas "n'est qu'un quidamY"... un quidam d'accord, mais le Y a l'air ajouté là juste pour rentrer dans ton écheveau...
Aurais-je trouvé une faille dans l'un de tes poèmes ? Ciel !

Il me fallait les six pieds pour cet hémistiche d'alexandrin, c'est pourquoi, j'ai nommé Y le quidam en question :
...n'est /qu'un / qui / dam / i / grec...

C'est magnifique! Et ça ne donne qu'une envie.... essayer à son tour.

Chapeau, les accrostiches sont un exercice plus que diffcile dont tu te sors avec brio!
Incapable de le faire, j'admire!

Bel exercice de style !
Il fallait le faire, tu l'as fait et ça demande pas mal de maîtrise.

Merci de l'explication, mais c'est vrai que tu as volontairement sexué ton quidam en Y
J'apprécie beaucoup les acrostiches, je les vois comme un exercice très intéressant et formateur. Il me semble même que j'en avais fait un double il y a un bout de temps, et c'était un sacré boulot...

Pfiou... J'y suis arrivéééééééééée ! Et suis pas peu fière. D'autant que c'est une histoire quasi vraie, le matou qui hurle à la porte (en bas à droite c'est le vrai : Hector, Totor pour les intimes).

Enfin bon, fière peut-être, mais il faut voir dans quel état je suis maintenant. Affalée sur le canapé, épuisée, bras ballants, respiration haletante, langue sortie... pas beau à voir tout ça. Mais je rassure les protecteurs des animaux : Totor est bien au chaud sur le lit.

Chapeau le chat !!

Bravo Lucaerne, c'est drôle et bien fait ! Et j'adore la présentation (comment tu fais ça ? )
Evidemment, Gep n'a pas pu s'empêcher de répondre, et quelle réponse... j'adore.

"Gep", puisqu'il semble que l'on t'appelle comme cela, ton texte m'a renvoyée à des souvenirs magiques.
Un vers que je retiens particulièrement : "Vis, tu es un maillon de la chaîne infinie". Toute l'importance et l'humilité d'un petit d'homme...
Remarque, un Gepetto, il s'y connaît dans tout ça, initié par son aventure avec Pinocchio !

Constance. La présentation ? Aaaaah la présentation ! En manque de Photoshop que j'avais au boulot (pourtant version pré CS), je m'initie aux joies du logiciel gratuit The Gimp. Souvent, il m'énerve. Mais, je ne perds pas confiance et je suis têtue : nous devrions devenir rapidement amis.
Quant au texte, la prochaine version sera peut-être "comment j'ai étranglé mon chat"...

Tout à fait d'accord avec Constance, sur le fond, la forme, la prouesse technique et la présentation de ton texte Lucaerne, ainsi que sur la réponse de Gepetto

Gepetto nous a habitués à la qualité et au ressenti de ses vers, mais je te dis chapeau Lucaerne d'avoir relevé le défi aussi bien, malgré quelques facilités avec l'anglais (bien pratique parfois, isn't it?).
Marrant, moi ausi la seule fois où j'ai écrit sur le chat, je n'avais pas pu m'empêcher de mettre l'image. D'ailleurs, tiens je m'en vais le poster ici tout de suite.

Yes Big Guru, English is very practical sometimes !!!
Ceci dit, nos chats le parlent très bien, surtout lorsqu'ils sont en colère...

Il a raison de râler le minou! Surtout vu le brio avec lequel il rouspète!
En acrostiche et in english parfois, doué Totor!
j'adore les chats, et quand ils se "parlent" parfois, mieux vaut ne pas comprendre ce qu'il se disent, on rougirait!

Quelque part
dans le couloir
de...



Son ciel est mort
Et morte sa trêve.
Sous le ciel tout dort.

Nulle ombre de rêve…
Une noirceur aveuglante
Illumine sa prison,
Telle une étoile sanglante
Surgissant de l’horizon.

Bombyx, cafards, chauve-souris
Lacèrent son espoir nocturne
Aragnes des soirs qui sourient
Nichent sous le lit de sa turne…
Combien de mois sans nuits, combien de nuits sans somme
Habilleront encor ses murs, gris d’avenir ?
Et si, demain matin, il se prend à dormir,
Se réveillera-t-il, au couchant, un autre homme ?

Wahou !
C'est tout.
Que pourrais-je dire de constructif après avoir lu cela ?

Bon, histoire de contribuer, voici un poème double-acrostiche (initiale + mots) déjà publié sur le Cercle, mais qui a sa place certainement ici :



LA LIBERTÉ EST UTOPIE

Les grandes promesses ternies
Amours déchues, émois futiles

Les grandes passions révolues
Insupportables dans leur deuil
Blessures que tu n'oublies pas
Erigent de grands murs d'orgueil
Rarement sont-ils dissolus
Ton grand rêve à deux se défile
Eternité, tu l'as promis

Excepté dans ton propre cas
Si l'Amour existe vraiment
Tu espères le reconnaître:

Ulcères pour l'un, feu pour l'autre
Ton nouveau but de liberté
Ordinaire havre où tu te vautres
Par ce vain espoir de renaître
Irréelle ambition qui ment
Envie de feu ou de trépas.

idem que Constance, que dire? Rien! Savourer...

Pareil. Admirative ! Quand la poésie allie le jeu, la musicalité, le signifiant et la profondeur. Bravissimo !

(Gepetto, juste un détail, nul, mais bon, quand même : t'as un I qui n'est pas en gras au milieu de ton acrostiche. Si un jour on m'avait dit que j'écrirais une phrase pareille...)

Ton poème, Filo, me parle tellement. Je l'aime toujours autant, plus peut-être aujourd'hui, parce qu'il décrit exactement ce que l'on peut ressentir dans ce cas là. Je ne le savais pas la première fois que je l'ai lu, je le sais aujourd'hui.

Histoire de participer aussi, je vous livre un poème double- acrostiche (1ère et dernière lettre), sorti de derrière les fagots.


Sommeil des sentiments.

Serres des impuissances au chant que nul n'entend
Elaguant les bourgeons d'une pierre assoupie
Nier d'appartenir de peur de perdre trop
Trouble espoir d'un ailleurs en solitude soustraite
Imprévisible élan d'un sourire orphelin
Mourir plutôt qu'admettre que d'un autre on dépend
Emotions en vinyle qu'un regard dérouta
Nue dans les voix pastel sous l'asphalte d'une main
Tanguant d'immodéré, démembrer sur le roc
Son âme sauvagine, aimer et être libre

Bravo Constance pour le tour de force... toi aussi décidément.
Mais je maintiens que l'usage de l'infinitif est un puits facile où on peut se perdre en poésie.
Quant à mon poème, je remarque aussi ce que tu as pu y lire, étrange les résonances dans le temps...