Sur le bord

J'aime la simplicité du titre, évocateur et sobre.
Et je trouve émouvant ce texte, avec de belles images et des trouvailles de valeur.
Quelques petits bémols cependant : je trouve très lourd "En quoi en cela y aurait-il audace ?"
"Mon regard explore la dense voie lactée
Mes pupilles fouillent, têtues et rétractées" : un peu beaucoup d'adjectifs, non ?
Evidemment, ça ne rimerait plus, mais à "Aimé chair de ma chair comme aucune autre avant, je préfererais "chair de ma chair comme aucune autre avant aimée".
"Peuvent-ils résister à ma cacophonie", je ne sais pas, le rythme me semble un peu capricieux.

J'adhère sur le fond.
Une douleur persistante même si on a choisi le Vie contre.
sur la forme, un plus pour:
"je reviens d'un endroit où peu d'autres se risquent"
Mais je rejoint Constance sur les lourdeurs, comme si tu avais hésité entre une forme classique, un peu emphatique:
" En quoi en cela y aurait-il audace" et un "lâcher" du dire.

Pas évident de "dire" justement certaines choses!

"Et du bateau-mère qui m’a un jour larguée
Minuscule"

Je ne sais pas pourquoi mais ce vers me fait monter les larmes au yeux, à chaque fois.

En écrivant ce texte, j'ai pensé au contrepoint, en musique.
Deux textes mêlés, un en groupes de deux rimes, l'autre en vers courts. D'où peut-être quelquefois des passages qui sonnent faux quand on les isole, mais qui tendent à se "résoudre" à la fin.
Ceci dit, je suis d'accord avec certaines de vos remarques. Au boulot alors ! Et merci de vos précieux conseils.

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Bis

J'ai apporté des modifications en suivant vos suggestions, sauf deux :
- Aimé chair de ma chair comme aucune autre avant : je préfère.
- Le vers "cacophonique" le restera... logique...