Il dort puis…
plonge son corps de sable fin
dans le jour blême.
Sourire.
Il roule sa vie sur du papier de verre
comme des larmes d’enfant
ses jours s’écoulent.
Il ne sait pas que je suis là.
Déjà.
Il marche.
Puis.
Jette son vêtement
dans le feu de la nuit naissante.
Là, il repose, nu.
La bougie prés de son lit vacille.
A chaque pas,
j’avance.
Vers toi.