Le Pacte
Isolés de la foule, hors des parfums amers
Nous serons pour toujours frères et sœurs d'errance
Entaillant nos poignets et mélangeant nos sangs
Un doux picotement en scellera le pacte
Dessinant un rictus de douleur et bonheur
Liés pour l'à venir le meilleur et le pire
Parfois tu poseras ta main contre ma joue
Et je serais touchée, touchable donc vivante
Quand je te trouverai assourdi de douleur
Je resterai assise à tes côtés, muette
Quand mon corps épuisé voudra s'évaporer
Tu me rattraperas avant que je ne chute
Je connais tous tes cris, tu comprends mon silence
Celui qui me drape lorsque j'ai trop à dire
Quand la révolte afflue tout au fond de ma gorge
Que deviendrions-nous si elle jaillissait
Incontrôlable crue d'eau furieuse et de boue
Mon premier cri naitra pour rejoindre les tiens
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