Domaine de l’éther D’Amon Râ, ton altesse,
Peuplé de mille oiseaux qui s’abreuvent d’azur
Ô, ciel, toi que le Juste en quête de futur
Implore, où caches-tu Éros et sa Déesse ?
De l’archer de ton Arc, le trait d’amour ne blesse
Point. Et l’amant touché par son feu clair-obscur
Cherche des yeux Vénus, pour un exequatur…
L’artiste de cela, invente la promesse.
Sous ta voûte apparaît écriture céleste,
Prose ou vers, acrolithe, aquarelle, et le reste,
Alors, ne compte plus. Le rêve, en toi, fera
Son œuvre à ciel ouvert et bientôt, dans tes ourses,
Qui frôlent le soleil, notre rêveur saura
Puiser l’âme de l’Art en ses multiples sources.