Ils ne voulaient pas voir :
la splendeur tendue
balancée,
l’œil bleu des espaces
les étoiles, brûlées…
filaments d’huile.
Et le sourire des nymphes à belles gueules
paradant au centre
d’un grand cirque de lumière.
Non.
Ils vivaient détournés,
rentrés, détruits, terrés,
dans le recoin,
ignorants.
Pour chaque parole offerte,
ils avaient un outil tranchant.
Ils ne voyageaient pas.
Hurlant sans cesse dans les couloirs.
Ils observaient, de loin,
le temps et sa course
derrière,
le rideau quadrillé
d’un espace sans joie.