Derrière l’écran
dans les stries,
lames d’acier
depuis le commencement
scrutant l’œil.
Et ce monde,
coulée de lave
étal implacable
grande braderie des choses mortes !
Elle tend encore sa main vers les nuages,
l’épousée.
Et l’oiseau murmure
sous les paupières fermées
à distance
sous l’arc
au rythme
d’un temps musical,
nouveau.
Ne plus dormir.
A l’aube,
s’ouvrir au chant.
Ne plus fermer ces portes sourdes.
Ne plus taper ses coups dans la nuit de glace.
Viens.
Le soleil nous brûlera de ses flèches d’or pur.
Jusqu’au petit matin.