S'aimer soi-même pour aimer les autres

« Accepter véritablement un être tel qu’il est, sans même tenter de le changer par des encouragements, des manipulations ou une coercition, est une forme sublime d’amour qui est très difficile à atteindre pour la plupart d’entre nous . A la base de tous nos efforts pour changer
quelqu’un d’autre que nous se trouve la conviction fondamentalement égoïste que son changement nous rendra heureuse. Il n’y a pas de mal à vouloir être heureux, mais si, au lieu de placer cette source de bonheur en nous-mêmes, nous la mettons entre les mains de quelqu’un d’autre, cela signifie que nous éludons notre capacité et notre responsabilité de changer notre propre vie pour le mieux."

Extrait du livre de Robin Norwood « Ces femmes qui aiment trop », être heureuse en amour. Comprendre l’origine des passions.
Coll. J’ai lu – bien-être

J’aimerais beaucoup débattre de ceci avec vous…. Alors qu’en
pensez-vous ?

Attendre qu'une autre personne nous apporte le bonheur est l'assurance de ne jamais l'atteindre. J'en suis convaincue depuis bien longtemps. Et j'ai mis en pratique
Et quelle responsabilité à coller sur cette personne ! Insoutenable ! "Rends-moi heureuse", ben voyons !

Quant à vouloir changer l'autre, sale manie dont on peine à se défaire, je suis d'accord que c'est une erreur égoïste la plupart du temps et qu'au bout du compte, cela revient à dire : "deviens quelqu'un d'autre et je t'aimerai", ou "deviens quelqu'un d'autre et tu sauras faire mon bonheur". Phrases qui ne sont acceptables ni l'une ni l'autre.
En revanche encourager certains changements, sans pression, ne me semble pas forcément négatif pour la relation. Je donne un exemple : mon homme avait l'habitude de souffrir en silence. Des maux de têtes ? Oui, mais je ne dis rien, je ne suis pas une tapette, moi, vous voyez le genre. Nous, on le dérangeait en faisant trop de bruit sans savoir, lui, il faisait la gueule, on finissait par la faire aussi = ambiance de merde.
J'ai suggéré : si tu changes ça, tout le monde s'en portera mieux, toi compris. Il a mis le temps, mais maintenant, il dit qu'il a mal à la tête, on fait attention à ne pas faire trop de bruit, on sait pourquoi il fait la gueule donc on le bichonne et tout s'arrange.
Ce changement ne lui est pas venu spontanément, peut-être qu'il ne serait jamais venu et pourtant, il en a tiré un bénéfice certain. Ce n'est qu'un petit exemple, rien qui soit fondamental comme changement, mais le principe est clair, je crois.

Voilà mon aivs

J'ajoute ce petit texte, écrit il y a quelques jours, qui me semble bien dans la lignée de l'amour égoïste :



Si j’avais vingt ans, je voudrais être ta prison la plus douce, ta drogue la plus dure. Je voudrais t’appartenir et que tu m’appartiennes, t’asservir aux lois de mon cœur-rasoir, pour que, t’y blessant sans cesse, tu reviennes y chercher le baume qui guérit. Je te voudrais pour moi toute seule.
Je ne ferais que me trouver belle dans tes yeux. Je te voudrais miroir complaisant, esclave de mes charmes.
Je ne cesserais de vouloir et vouloir. Je donnerais sans compter, mais pour que tu rendes au centuple.
Tu serais tabernacle de mes souffrances, porteur des mes croix, médecin involontaire de mon âme. Tu vivrais avec dans les mains un oiseau blessé qui ne sait pas aimer, trop occupé qu’il est à survivre à ses plaies.
Si j’avais vingt ans, j’aurais plus de vie devant que derrière mais elle ne me suffirait pas, il me faudrait la tienne.
J’aurais des désirs de désirer des désirs inconnus, des rêves de rêver des rêves pas encore inventés.
Je serais démons et merveilles.
Et tout cela pèserait sur toi comme un joug.

Je n’ai plus vingt ans. J’ai compris que l’amour ne donne pas pour recevoir, qu’il ne remplit aucun vide que nous n’ayons nous-mêmes comblé.
Mes désirs et mes rêves ont été conçus, enfantés, assouvis.
Je n’ai plus vingt ans, je sais qu’il ne faut rien attendre, ni même espérer.
Juste vivre et ressentir.
Que si dans un autre on cherche le bonheur, il nous échappera sans fin.
Que la beauté est un déjeuner de soleil mais que le charme, lui, est éternel.
Que, que, que… j’ai tant appris.
L’enfant en moi a gardé les merveilles et l’imago tué les démons.
Je n’ai plus vingt ans. Je suis libre. Je suis moi. Je puis enfin aimer.

C'est beau de ne plus avoir vingt ans !
J'aime ce texte, Farouche.
Un joli thème.
Je pense pour ma part que l'essentiel, vous l'avez dit.
Je m'éclipse donc...

Oui, oui, très beau texte à l'immense portée philosophique. Il devrait aider tous ceux qui sont perdus dans les méandres de l'affectif et ne savent, peu ou prou, plus bien ni donner ni recevoir...
De plus, la première phrase de ton premier post résume très bien l'idée du petit texte que j'ai extrait de l'excellent livre que je suis en train de terminer. Et qui m'a énormément aidée à me comprendre.

Ah les hommes et la communication... Tout un problème !
Nous c'est souvent un peu trop (moi c'est presque toujours beaucoup trop en tout cas) et eux jamais assez.

Et pas moyen d'utiliser les vases communicants...
Et quand on parvient enfin à communiquer, chacun comprend autre chose que ce qui a été dit...
L'enfer sur terre...
Communiquer...
Mais quel plaisir aussi !

Très beau texte Farouche !

Sur le sujet, une remarque : ne pas oublier que nous changeons par nous-même - et les autres aussi - tout au long de notre vie. Ce qui ne simplifie pas les choses... Pfff... Tiens, ça m'épuise !

Très bonne idée, Cath, que de lancer ce fil sur un sujet ô combien délicat...
Je pense qu'en amour, on essaie de changer soi même ou en désire changer l'autre à la mesure de l'estime qu'on se porte.
Je m'aperçois que j'ai commis beaucoup d'erreurs en la matière, comme la plupart d'entre nous. Mais en évoluant, j'ai réussi à faire la différence entre l'amour, et des sentiments qui en prennent la forme, mais incluent une demande impossible à assouvir, car cette demande est autoritaire et va à l'encontre de la personnalité et de l'épanouissement de l'autre.
J'ai vécu cela avec mon ex, et j'ai fini par réaliser à quel point cette relation était néfaste, sclérosante, étouffante pour moi, destructrice même.
Comme avec d'autres hommes avant, j'ai essayé de m'adapter à ce qu'il voulait, à ce qu'il espérait de moi. Assez logique quand on essaie de plaire, me direz-vous... mais quand cet homme déteste ce que vous aimez, quand vous vous sentez obligée de gommer votre caractère parce que ce que vous êtes au fond de vous ne lui plait pas, on rentre en zone dangereuse.
Ayant bien peu d'estime de moi, j'ai compris ses exigences comme un désir de sa part de m'améliorer. Il faisait ressortir, et cela n'était pas exempt de perversion, tous les souvenirs de mon enfance, quand ma mère me trouvait "anormale", inadaptée, et cherchait par la force à me rendre plus acceptable. Lui aussi jouait sur mon amour pour que je me plie à sa vision du monde.
Notre séparation a été un soulagement. Il est parti très loin, et j'avoue qu'aujourd'hui, la rares fois où nous communiquons, nous nous entendons à merveille. Il n'y a plus d'amour de mon côté depuis longtemps, il n'y en a jamais vraiment eu du sien, donc aucune tension et aucun enjeu entre nous.
Après, je suis rentrée dans une phase que j'ai appelé "ma phase l'Oréal" : parce que je le vaux bien... je me suis sentie pleine de vie, il faut dire que j'avais subi une opération délicate, quatre mois d'arrêt, un an de convalescence. Je me sentais jolie, je plaisais aux hommes, j'étais vivante, et merde aux empêcheurs de tourner en rond. Je retrouvais ma liberté, je la découvrais même, après 12 ans de vie conjugale déprimante.
Et puis, un homme. Et là j'ai compris. Quand on aime, on se présente totalement nu et vulnérable. On ne cache aucun défaut, on n'en a même pas l'idée. L'autre est une île qu'on aborde comme un territoire enchanté, et quelle que soit le rivage par lequel on y arrive, chaque parcelle nous parle de beauté, de découvertes étonnantes.
Parcourant l'autre, il arrive de découvrir des plages sombres, des souvenirs pesants, des erreurs, des regrets et des remords, tant d'obscurité. Mais cela n'est que le pendant nécessaire aux étoiles qui brillent dans son ciel velouté, au soleil qui vous caresse, à la lumière dans ses yeux.
Qui aimerait un être parfait ?
Alors je pense, très sincèrement, que si l'on accepte de changer du tout au tout pour quelqu'un, en repoussant ce que profondément on est ou on aime, c'est qu'on a une bien piètre estime de soi, ou du moins une grande fragilité.
Et cela peut être valable dans l'autre sens : demander à quelqu'un de changer, c'est exprimer sa propre insatisfaction. Exiger de l'autre qu'il vous rende heureux en se pliant à vos exigences, c'est faire preuve également d'une certaine fragilité, l'impossibilité à être heureux sans le miroir d'un être qu'on voudrait idéal.
Ou alors, il arrive que l'on ait affaire à des individus réellement pervers, mais là, nous rentrons dans le domaine de la psychiatrie...
Je rejoins donc Farouche : pour aimer, il faut d'abord avoir une certaine autonomie au bonheur, une indépendance qui ne vous fasse pas aller vers l'autre par peur de la solitude.
C'est libre qu'on peut aimer librement.
Alors, si la chance, ou appelez cela comme vous le voulez, vous fait rencontrer celui qui... l'amour coule de source. Aussi imparfait soit-il, vous l'aimez, parce que ses imperfections font partie de lui. Aussi imparfaite soyez-vous, vous voyez dans ses yeux quelque chose que jamais vous n'avez vu dans les yeux des autres hommes, et vous vous sentez unique et précieuse.
Deux êtres en équilibres sur le fil d'un regard. De cet équilibre, nécessairement précaire, parfois éphèmère et donc peut être éternel, éclot ce que j'appelle l'amour.
Deux être qui décident de mettre leur liberté en commun.

Magnifique texte amie Constance... J'y ai vu la substantielle moelle d'un poème qui serait fait de tes propres mots. J'aimerais m'essayer à cet étrange (et inédit peut-être) exercice.
Acceptes-tu de me laisser essayer ?
As-tu possibilité et envie de le faire toi même ??

Ppppffffffff.... Elle est pénible la cath avec ses défis sortis d'on ne sait ou !
(Allez, je t'autorise à refuser )

Ma très chère Cath, mes mots, je les sème à tous vents : ils ne m'appartiennent plus vraiment, une fois lâchés dans le ciel du forum comme un vol d'étourneaux.
Si tu souhaites écrire un texte à partir de là, pourquoi pas ?
Parce que l''amour, j'ai tant écrit dessus. J'espère que je pourrai à nouveau le faire.
Mais sincèrement, je crois que j'ai dis l'essentiel dans ce texte... et ça s'appelle:




Aimer, c'est...




Aimer



...c'est ouvrir les yeux
aux lumières d'essentiel et les fermer sur les rêves d'un instant.

...c'est vivre dans
l'éternité au creux de ses silences, mais compter chaque seconde au
rythme d'un autre coeur.

...c'est accoucher d'une
évidence comme on le ferait d'un enfant : l'attente, la douleur, les
questions, s'évanouissent devant le miracle d'un seul sourire.

...c'est atteindre la
grâce, toucher au péril de son âme l'absolu. Mais voir aussi en
l'autre le sombre, le sale, les scories du passé, les pollutions du
coeur. Et continuer à l'aimer.

...c'est bouleverser
l'ordre mathématique. Parce qu'un plus un ne font pas deux, ni un,
mais plus. Et que soustraite de lui n'égale pas moins, mais plus
rien.


...c'est diviser en deux
son lit, son temps, sa vie. Mais poser sa tête dans l'arrondi d'une
épaule juste modelée pour vous, rêver l'effleurement d'un baiser
juste avant le sommeil, et savoir qu'on n'aura plus jamais froid.

...c'est multiplier par
deux les soucis et les coups du sort. Mais ne plus craindre
l'obstacle, juste parce qu'une main a pris la vôtre avec fermeté,
et décide de ne plus la lâcher.

...c'est découvrir
l'immensité du temps qui s'offre à nous dans l'infinitude d'un
regard. Mais réaliser la fragilité du bonheur. Et que cette
conscience d'une fin annoncée ne rende ni triste, ni hésitant, mais
nous fasse considérer chaque instant comme un joyau enfoui dans la
gangue du présent, attendant d'être extrait par l'espoir de nos
joies mêlées.


...c'est s'émerveiller de
cette conjonction improbable qui nous a réunis, minuscules
poussières d'âme au milieu de tant d'autres. Mais s'incliner devant
l'idée de n'être que des fétus de paille portés par le hasard,
lâcher prise, gommer son ego gavé de certitudes. Et finalement,
sourire à ce hasard, lui dédier un clin d'oeil et un pied-de-nez,
sans en attendre rien.

...c'est traverser le
quotidien comme un voyage. Et savoir que cette traversée nous
conduira vers des chemins trop tracés ou vers des égarements, vers
des découvertes et des habitudes, vers la houle du large et le
clapotis des routines. Enfin réaliser que voyager avec des yeux
d'enfant et l'insolence de la sincérité permet de traverser les
écueils d'une vie à deux.

...c'est se séparer de
ses certitudes pour épouser ses doutes. Et souffrir...

...c'est se laver dans le
bassin où gravite la poussière d'étoile. Et attendre...

...c'est rouler sa tête
aux champs de volupté coquelicot. Et donner...

...c'est jaillir comme une
flèche dans l'aire du bonheur. Et douter encore...




Aimer

c'est


l'impermanence du rien

et l'absolu du tout

c'est

Aimer.

Farouche, ma Semblable vos textes sont absolument magnifiques d'amour!

Moi, je suis juste en train d'essayer d'aborder une île...

Aimer….. AIMER…. A i m e r
Aimer l’amour…

S’aimer soi
Pour mieux aimer l’être aimé
Comme un territoire enchanté...
Chaque parcelle nous parle de beauté,

L'autre est une île qu'on aborde
Comme un territoire enchanté.


Parcourant l'autre, il nous arrive
De découvrir des plages sombres
des erreurs, des regrets et tant d'obscurité…
Quelques remords aussi
Mais cela est nécessaire
Aux étoiles qui brillent dans son ciel velouté,
Au soleil qui vous caresse,
A la lumière dans ses yeux.


Qui aimerait un être parfait ?
Impossible d’être heureux
Sans le miroir d'un être qu'on voudrait idéal.
Pour aimer, il faut avoir une autonomie au bonheur,
Une indépendance attitude car
C'est libre qu'on peut aimer librement.


Alors, si la chance, ou je-ne-sais-quoi
Vous fait rencontrer celui qui...
L'amour coule de source !
Aussi imparfait soit-il, vous l'aimez
Vous voyez dans ses yeux quelque chose
Que jamais vous n'avez vu ailleurs
Et vous vous sentez unique, précieuse.


Deux êtres en équilibre sur le fil d'un regard,
Sur l’extraordinaire rasoir de la vie…
Equilibre, nécessairement précaire
parfois éphémère, si souvent éphémère
Mais si merveilleusement beau…

De cet équilibre éclot le véritable amour :
Deux êtres décident de mettre
Leur liberté en commun
Et l’association improbable de un plus un
Devient alors un autre
Les liens du cœur tiennent lieu
De lien familial


Mais le lien familial n’est-il pas l’amour ?


Cath, le 16 avril 2009, d’après les mots de Constance

Joli texte, mais je l'aurais plutôt vu en prose.

Cathecrit a écrit:

Mais le lien familial n’est-il pas l’amour ?

Il peut l'être. Et il peut ne pas l'être.

"Deux êtres en équilibre sur le fil d'un regard..."

Une belle image et un poème tout doux.

mon brin de sel: petit poeme de TAGORE:
"Parle moi, mon amour! Dis moi les mots que tu chantais.
La nuit est sombre, les étoiles sont perdues dans les nuages. Le vent soupire à travers les feuilles.
Je dénouerai ma chevelure.Mon manteau bleu m enveloppera de nuit. Je presserai ta tête contre mon sein; et là, dans la douce solitude,je parlerai bas à ton coeur. Je fermerai les yeux et j'écouterai. Je ne regarderai pas ton visage.
Quand tes paroles auront cessé, nous resterons silencieux et tranquilles: Les arbres seuls chuchoteront dans les ténèbres.
La nuit pâlira, le jour naîtra. Nous nous regarderons tous deux dans les yeux et nous continuerons nos routes différentes.
Parle-moi, mon amour, dis-moi les mots que tu chantais."

Magnifique de vérité et empli d'une douce force...


Le poème que j'ai posté là s'est inspiré des mots de Constance, sur un long com un peu plus haut, enfin avant quoi.

Ce poème n'est qu'un assemblage de ses mots.

oui j ai vu, merci cath! C'est impressionnant tous les poèmes d amour existants....

Désolée Corinne, j'ai carrément zappé ce fil...
Personnellement, j'ai écrit 17 poèmes sur l'amour...
Sujet inépuisable !
Et d'après vous, écrit-on plus sur l'amour que l'on porte aux autres ou sur l'amour que l'on se porte ? Ou encore sur l'amour que nous portons aux autres ou à l'Autre ???

Je ne crois pas avoir écrit de poème sur l'amour que je me portais à moi ! Et pourtant, j'en ai écris, des poèmes d'amour...

T'as raison je me suis mal expliquée. Moi non plus je me suis jamais écris de poème d'amour "je m'aime je m'aime j'n'aime que moi" Ce serait Pffff.... Passons

Non je pensais plutôt à des textes sur l'amour que l'on ressent pour quelqu'un, quelqu'une ou que l'on partage...

Il me semble que lorsqu'on écrit sur l'amour, on écrit forcément sur soi, puisqu'on écrit sur notre plaisir d'éprouver cette émotion.

Voilà. C'est ceu queu jeu voulais dire !
Merci la Lulu

De rien la Cath

Arf, je pars dans quelques jours et ne pourrai plus me connecter (enfin je sais pas faire et...) et bon tu vas me manquer, toi, tous, mes chers sites de poésie !!

Ouiiiinnnn !!!!!!!!!!!!

Débranche un peu, ça fait du bien...

Bien sûr Constance tu as raison, je ne vais pas sangloter.

A vrai dire, ce sera très mérité puisque j'aide mes parents à déménager le 2 août, le 3 on part vers La Rochelle et le 4 au soir on sera au Puy du Fou pour 2 jours dans le parc et 2 spectacles le soir.
Après, c'est repos tout le mois. Na !