L'appel de l'arbre

L'appel de l'arbre

Venez les oiseaux
à l'ombre de mon soleil
venez reposer
vos ailes fatiguées !
Voyez
mes branches forment nacelle !
Arbre volière
nous voguerons
parmi les buissons
nuages de passage
et nous sèmerons
dans le champ silencieux
le vert lumière
de vos duvets vaporeux
l'azur fleuronnera
votre chant si bleu
haut dans le ciel !

Je suis décontenancée par le rapport contenu/rythme.
Ces phrases courtes m'évoquent le manque de souffle, la souffrance, le manque d'air... alors que le texte parle de chaleur, de douceur, de sérénité. As-tu essayé de laisser les phrases couler... plus longues ?

Oui, je sais c'est déconcertant.
Il y a les poésies diurnes et les poésies nocturnes.
Celle ci est un poème papillon de nuit.
Les poèmes de ce genre je les accepte comme ils viennent, car s'ils n'avaient pas existé je n'aurais jamais écrit.
J'ai essayé de garder les images et de construire des poésies, elles perdaient toute leur étrangeté. Les oublier...j'aurais l'impression de prendre le risque d'égarer mon inspiration (même celle de jour).
?
La faute à mon rapport très particulier au sommeil.

Le rythme évoque un battement d'ailes...

J'ai changé le titre...j'ai toujours du mal à en trouver un.
Je m'étais focalisée sur l'image de la volière, alors qu'au point de départ en rêve j'ai vu l'arbre tendre ses branches,
implorer l'ouverture des bourgeons et la venue des oiseaux, et il a dit le début de la poésie ; un appel vraiment...
mais il a menti, c'est lui qui est fatigué par l'hiver, les oiseaux se portent bien.
Excusez moi de vous embarquer dans mon univers onirique.

Pour moi, le rythme évoque une balançoire, ce mouvement presque hypnotique, aller, retour, grâce et délectation paresseuse.
Pour te dire que c'est simple et gracieux, comme ton texte.
Et on ne s'excuse pas d'embarquer les autres dans son monde et dans ses rêves, on est là pour ça, pour te suivre, et pour embarquer les autres dans notre voyage...
Mais alors, ton hibou jaune !! C'est quoi ça, grands dieux !

Cadeau de mon fils troisième pour ma fête lorsqu'il était enfant,
j'aime les chouettes en tous genres, et mon fils est excessif...d'où la plus grosse chouette de la collection.
Je voulais photographier ma chatte dans le parterre de narcisses elle ne s'y est pas prêtée,
je me suis contentée d'un bouquet et j'ai rajouté une grosse touche de jaune en premier plant ; la chouette. Voilà...

Bon, comme tu aimes les chouettes, tu es pardonnée. Et comme c'est un cadeau de ton pitchoun, tu es encore plus pardonnée.
Sinon, j'avais remarqué le rappel de couleur, rudement raffiné, dis donc...