Tous les sept mille trois cents joursLe coin de la nappe en papier
Appelle ma main comme un aimant
Toujours un stylo à portée, hein ?
J’écris. J’écris.
Parfois j’arrête
Quand ma vision se brouille
Tout ce vin dans mon sang
J’attends un peu, respire
Puis reprends le chemin des lignes
Vingt ans sans vivre
Ne pas exister
Laisser la place à l’autre
Ne pas voler son air
Abandonner le sien
Puis
Un jour
La surface, enfin
L’air dans mes poumons brûlants
Avec un sale goût de pas-le-droit
Ce jour-là je suis née
Da capo
J’ai enfanté un nouveau personnage
Des paroles ensoleillés, des silences obscurs
Des ouragans de joie et un ciel bleu azur
Encore vingt ans
Tout inventé
Joué le rôle de ma vie
Parfois j’ai cru, le bonheur était là
Flottant tel le drap d’un fantôme
Et aujourd’hui ?
Tout cela s’est dissous
J’ai eu droit à vingt ans, je ne vais pas pleurer
Les apparences nous étreignent
Et le vide nous plie
Tu as eu mon enfance et puis encore vingt ans
Pas un jour de plus ne te sera offert
Écarte-toi
.https://www.youtube.com/watch?v=_UUAeZ4nGRYDésolée pour la faible qualité et l'arrêt brutal de la vidéo.
Pour écouter la chanson avec une bonne qualité audio :
Françoiz Breut sur MySpace (20 à 30 000 jours)