Hier, je portais son odeur dans tous mes gestes, mêmes dans le plus infime frémissement de mon coeur ...
Il me hante ...
Et l'appel de tes yeux, et mon âme étonnée, et mon coeur de pourpre
Une nuit que mon âme se brûlait à tes yeux
Pour, tremblante, me lover plus en avant dans ces feux
Je tendais les lèvres et murmurais sur ta bouche des avoeux
Et, encore, suspendue à ton souffle, le coeur amoureux
Je m'y perdais d'autant mieux
Alors, ce coeur se déploie de ma poitrine, trop haut, battre dans les nues, heureux
Mais, aveugle et fragile, dans ce vol douloureux
Bien vite, le voilà, cherchant asile, qui revient
A tire d'ailes, dans la paume de ta main
Bondissant sur ta poitrine, en vain
Et maudissant ses ailes qui ne le servent point
Car s'il ne peut t'habiter et rougir auprès du tien
Il pleure et gouttes par gouttes s'émiette pour n'être rien
Ainsi, vois comme se sèment
Partout des violettes, pensées, et roses ornant mon âme de velours
Qui, sans cesse déclame sur ta peau qu'elle aime
Ivre, le parfum de ton corps
Ivre ta chaleur sucrée
Ivre et trop fort
Et éclosent enfin, en fleurs d'amour
Tendrement, elles en ont fait ,enlacées, le tour
Et tendrement, je ne t'appartiens plus que pour toujours
Caddy: 19 septembre 2008