Le scaphandre et le papillon

Whaou... Quelle émotion!
J'ai les poils qui se hérissent...

Merci !

Texte militant pour le droit à l'euthanasie, respect !
C'est dur et poignant sans tomber dans le pathos, ça reste tout en dignité.

Un seul truc qui me gêne, quand un texte est majoritairement écrit en alexandrins, je trouve que du coup, les vers qui n'en sont pas se font dissonants. D'autant que l'un d'eux revient souvent "Mais je suis comme un vers accroché à l’hameçon". Et d'autant que parfois, tu fais des inversions pour respecter les rimes.
Je préfèrerai que ce soit tout en alexandrins, ou carrément tout en versification libre. J'sais pas.

Lulu a bien résumé ce que je ressens à la lumière de ce texte. C'est sobre et poignant, mais je regrette aussi la forme imposée, trop rigide.
A part ça, comment va ? Je suis rudement contente de te revoir, dis donc !

À mon avis il faut plutôt prendre ce texte comme les paroles d'une chanson militante (genre Brassens ou Vian) plutôt que comme un poème seulement à lire.
La forme prosodique se justifie donc, pour le rythme, même si le contenu n'est pas foncièrement poétique, au sens allégorique.
Tous les vers sont en alexandrins, cependant.
Effectivement, seul celui que cite Lulu serait à discuter sur le "e" au centre de "hameçon" dont l'élision peut se justifier, comme dans les chansons à texte justement.

Mais j'avoue que tout cela m'inquiète, Mémère...

Nan M'sieur Filo, tous ne sont pas des alexandrins, recompte !

Et c'est vrai que c'est inquiétant si c'est personnel. Je ne l'avais pas lu comme ça, à cause du titre. Je me suis dit que le bouquin ou le film avait inspiré Pépère... euh... Mémère. Y en a bien qui disent qu'ils n'ont pas eu de mère ! ;-)

Au delà des subtilités de forme (personnellement je n'ai jamais su faire de révérence sans perdre l'équilibre...) je m'attache au fond et je trouve cela fort bien planté. Moi aussi je suis heureux de retrouver ta plume au sein du cercle. Compliments - LOUP.

Lulu, cite-moi ceux qui, pour toi, ne sont pas alexandrins (en tenant compte des césures aux hémistiches bien sûr, car je sens que c'est là que tu te fourvoies).

Bien vu encore une fois de la part de Filo pour l’élision sur ham’çon et pour le reste dont les césures à l’hémistiche par exemple, dont j’ai pris connaissance à votre contact.

Par contre je dois une explication car je n’avais pas réalisé l’inquiétude que pouvais entraîner ce post.

Le problème d’une communauté sur Internet, c’est que des liens se créent, mais pour la plupart nous ne savons finalement pas grand-chose les uns des autres…

J’ai écrit cette chanson fin 2008, mais je ne l’avais pas posté jusqu’à présent. Puis en ce début d’année 2009, j’ai eu un grave accident de ski (le 4 janvier pour être précis), dont j’ai fait part brièvement à notre gourou dans un MP (ce qui a sans doute déclenché cette inquiétude).

Fondu d’émotions fortes, j’ai pratiqué le saut à ski et le free ride jusqu’à un saut mal réceptionné en 2005 (13 vertèbres de déplacées) qui aurait pu me laisser dans un fauteuil. Depuis je me contentais de hors piste jusqu’à ce 4 janvier où j’ai dévissé sur 300 m sur une pente des plus raides et verglacée (-15°C ce jour là). Avant que ma chute ne s’arrête, j’ai percuté 2 fois les rochers à grande vitesse et si je peux l’écrire aujourd’hui, c’est grâce à quelques réflexes et énormément de chance.

Je m’en suis sorti avec plusieurs fractures et de multiples contusions.
Il me reste encore quelques séquelles, mais j’ai pu reprendre le ski (uniquement sur les pistes balisées) et le rugby début mars. J’ai également repris le dessin et aujourd’hui je renoue mes liens sur internet.

Ce texte précède donc cette péripétie, mais c’est un thème qui me tient particulièrement à cœur pour des raisons faciles à comprendre à la lecture des lignes ci-dessus.

Me fourvoyer, moi ? Mais vous n'y pensez pas mon cher !

Bon... Si on ne marque pas les diérèses (ce que je serais tentée de faire), "Des oiseaux impatients mon ciel s’est vidé" = 11 pieds. Si on la marque, le vers = 13, "Une raie de lumière au rideau de la chambre" = 13 aussi.
Donc il faut choisir : on la marque ou pas ?

"Du dégoût de ce corps, la pourriture je hume" = 13 (là, pas de doute puisqu'on compte forcément le "re" de pourriture.

En plus, les "e" à la fin des hémistiches se prononcent s'ils sont suivis par une virgule ou une consonne. D'ailleurs, mon maître perso ès prosodie m'a enseigné, je cite : "les règles de la prosodie ne permettent pas de finir l'hémistiche par un "e" qui se prononce" (je frime, parce que je l'ai appris il y a très peu de temps et que donc, depuis lontemps, j'ai fait des tas d'alexandrins qui n'en sont pas sans le savoir).

Enfin bref, c'est bien plus simple quand les vers sont libres !
Et puis celui que je cite plus haut : "Mais je suis comme un vers accroché à l’hameçon". Je compte et je recompte, toujours 13...


Pardon Mémère, nos posts se sont croisés.

Ben c'est parce qu'il faut dire " à l'ham'çon ..." .

Enfin bref, en chanson ça passe tout seul !

Donc... il FAUT le mettre en chanson. Ouai ! Allez allez... on attend ! Que dis-je ? On trépigne !!!

Memere, tu es carrément pire que moi ! 11 entorses à la cheville gauche (une paille), 1 à la cheville droite avec arrachement osseux, bousillage complet des ligaments croisés antérieurs du genou (réparé par auto-greffe, super, mais un peu long la convalescence), et récemment fracture du pied droit.
Donc pas grand chose à côté de tes exploits.
Il faut dire que j'ai été assez raisonnable pour ne pas faire des sports où on glisse sur des bouts de bois . Tsss, quelle idée.
NB : Fais gaffe au dessin, tu pourrais déraper sur la feuille, c'est une sport extrême...
Je t'envoie plein de bises admiratives d'encouragement. Fais attention à ta santé.
Personnellement, j'espère en rester là, ça va bien les blessures.

Bien vu Lulu pour "mon ciel s’est vidé" et pour "Du dégoût de ce corps, la pourriture je hume". Je n'ai pas été assez exhaustif dans mon comptage et je reconnais toujours mes erreurs.
Cependant, ça confirme les 2 premières phrases de mon 1er post sur ce fil.
Mémère, j'avoue que tu me rassures, là. Pour ma part je n'ai jamais aimé les sports de glisse, et je sais pourquoi.

C'est une joie de te retrouver en tout cas.

Moi j'aime bien les sports de glisse mais je n'ai jamais compris comment ça marchait. Ma pote me dit "Mais ne tourne pas" et moi "Mais je tourne pas, c'est mes skis qui tournent tout seuls !". Finalement, je finis toujours au troquet du coin. Ce qui n'est finalement pas plus mal...

Casse-cou la Mémère !

Et la chanson ???