Au sauvetage d'un sauvage

je cherchais

la fontaine où tu avais bu
le coin de trottoir où tu marchais
le son de la fanfare qui t'éloignait
la marche sur laquelle tu t'asseyais
le regard que tu portais

sur les choses

je troublais

l'eau que tu portais à tes lèvres
la rivière qui cascadait
entre tes doigts légers
l'avenir qui nous attendrait
le bruit de la rose
effeuillée

la plaie
cent fois dépeinte
sûre et sous
ma peau

ô sauvage
je cherche à nouveau

comment bien
étreindre
dur et saoûl
ta peau

Content de te voir revenir avec un aussi beau texte !
Juste le titre qui me plaît moins...

Plein de détails m'accrochent, mais je ne vais pas citer la totalité.
Merci.

Je retrouve ta sensibilité un peu âpre dans ce texte. Je suis moi aussi contente de te retrouver, et quelle belle re-entrée en matière !
J'aime tant de choses dans ce texte... une mention pour "le bruit de la rose effeuillée", mais aussi pour le travail sur les mots et les sonorités, et la fin.
J'apprécie ta manière d'envisager la nostalgie...

Quelle sonorité dans cette chanson nostalgique, pleine de
délicatesse te des images poétiques.

la
plaie
cent fois dépeinte
sûre et sous
ma peau

Cordialement Solweig

Waouh ! Quelle jolie résurgence avec un texte fort. Cela me fait penser à une quête, un peu comme celle que chante Brel dans l'homme de la Mancha. Compliments et content de te relire. LOUP.

J'aime. Le rythme, les sonorités, le jeu avec l'ambiguïté des mots, tout. Un plaisir de te lire !

Hé bien que de belles découvertes aujourd'hui !
Un poème douloureux et pur comme de l'eau de source.

j avais pas vu! j aime beaucoup moi aussi ! et j adore le rythme !

je me joins au choeur pour fêter le printemps de Véronique et dire que cette chanson m'a plu.