Ce texte est tellement riche, tellement dense qu'effectivement on ne sait que dire, en tout cas de rapide...
A mon avis c'est un de tes meilleurs.
Le propos, à la fois intimiste et universel, l'allégorie magnifique, la métaphore des rames, des couloirs et des portes, les trouvailles poétiques ("nuit dehors, nuit dedans", "courir sur l'écume de l'espoir", "l'éther des idées", "les constellations des mots et des pensées", le "résumé d'une vie"...), et les subtilités sémantiques, comme le néologisme "en délirance" ou l'habile jeu de mots : "A ma faim de pourquoi / A la fin des comment", et ce style qui est le tien, la maîtrise des mots ;
tout cela fait que je me suis délecté de cette lecture et suis fier de voir figurer dans le Cercle plutôt qu'ailleurs !